Production des élèves : 2010-2011
Des milliards d’individus jouent et écoutent des ondes sonores dénuées de signification : on appelle ceci la ‘’ musique ‘’. La musique nous plaît, nous émeut, nous stimule ; mais, contrairement au langage, elle ne nous procure apparemment aucun avantage concret au point que l’on peut s’interroger : pourquoi aimons-nous à ce point la musique et comment interagit-elle avec notre cerveau ?
L’oreille analyse en permanence les sons et les vibrations aériennes qui viennent frapper le tympan. Suivant tout un parcours dans le système auditif, les mélodies pénètrent dans le cortex auditif d’où elles résonnent dans la totalité du cerveau. Les deux hémisphères sont mis à contribution, même s’ils jouent des rôles différents. Le gauche prend en charge le rythme, la mélodie tandis que la synchronisation est plutôt analysée par le droit. Les aires cérébrales dédiées à l’audition ne sont toutefois pas les seules concernées. Il faut y ajouter des aires motrices (qui interviennent notamment lorsque l’on joue d’un instrument ou que l’on chante), des structures comme l’hippocampe (l’un des sièges de la mémoire qui s’active lorsque l’on entend un air familier), des circuits rythmiques du cervelet (qui interviennent lorsque l’on bat la mesure avec le pied ou dans sa tête).
S’il est difficile d’identifier le cerveau d’un artiste plasticien, d’un écrivain ou d’un mathématicien, on peut reconnaître le cerveau d’un musicien professionnel sans hésitation : les volumes de matière grise sont plus importants dans les aires motrices et auditives.
Mais pourquoi aime-t-on la musique ? L’origine de cet amour ‘’ réside dans une partie du cerveau nommée système limbique qui entre en jeu également quand nous savourons un bon repas ou apprécions un moment particulier de notre vie ‘’. Après avoir demandé à des centaines de mélomanes de décrire les émotions qu’ils ressentaient lorsqu’ils écoutaient leur répertoire favori, les professeurs de psychologie en ont délecté de nombreux: l’émerveillement, la nostalgie, la transcendance, le calme, la joie et bien d’autres. La musique sert à renforcer la cohérence du groupe. Elle répond au besoin biologique d’appartenance. De nombreux chercheurs sont en effet de l’avis qu’elle est un élément majeur de la cohésion sociale.
Dans un autre sillage, il est admis pour tout le monde que la musique adoucit les mœurs, que dans les supermarchés certains airs peuvent propulser les ventes ou au contraire plonger un individu dans la dépression lors de l’écoute de musique country. On sait aussi qu’il suffit parfois d’écouter les premiers notes d’une mélodie pour se remémorer une chanson ou pour recréer une émotion liée à un événement passé. Dès sa naissance, le nouveau-né est plongé dans un univers musical et sa vie entière est ensuite nourrie de sonorités qui s’impriment dans sa mémoire et qui correspondent à diverses émotions. Il n’est donc pas surprenant que la musique soit omniprésente dans toutes les sociétés malgré les différences absolues des cultures. Nous avons de plus en plus d’informations concernant les effets de la musique sur le corps mais les connaissances sont inombrables
La musique peut aussi contribuer à soigner. Elle s’avère efficace pour traiter des troubles neurologiques divers. Cela va de la maladie d’Alzheimer à la maladie de Parkinson, en passant par des troubles du langage, tel que l’autisme. L’écoute et la pratique régulière de musique montrent qu’un individu musicien par exemple développe considérablement son sens de la mémorisation.
S’il est vrai que le principal effet de la musique est de renforcer les liens entre les hommes et de fixer la cohérence du groupe, elle répond au besoin biologique d’appartenance. Les découvertes récentes de la neuroscience devraient conduire notre société et nos institutions éducatives à repenser en profondeur la place et la fonction de la musique afin d’en tirer les bienfaits.
TPE : Musique/Corps Humain
Thomas Chekaiban, Sarah Teresa Dib, Ariane Haddad, Emilie Skaff, 1re 3
ARTICLE
Les tremblements de terre ou séismes sont dus aux mouvements internes de la Terre. Une théorie récente les explique de la façon suivante : sous le sol se trouve une première couche, d’une épaisseur d’environ 100 km, qui englobe la croûte et une partie du manteau. Elle est faite de blocs rocheux, ou plaques, qui flottent comme d’immenses radeaux sur la seconde couche, faite de matériaux plus élastiques. Les plaques se rapprochent et s’éloignent sans arrêt, imposant de très fortes tensions aux diverses couches de l’écorce terrestre : les roches se déforment et accumulent une grande quantité d’énergie. Quand la tension est trop forte, les roches se brisent et l’énergie accumulée se propage en ondes jusqu’au sol qui se met à trembler. Il y a plus de 1000 séismes par jour sur le globe. La plupart ne sont pas perceptibles, mais certains ont une telle intensité que le sol s’ouvre et s’affaisse, entraînant immeubles, ponts et pylônes et provoquant des milliers de morts.
Aujourd’hui, Beyrouth fait face à un très grand risque sismique. En effet, Beyrouth et de nombreuses autres villes libanaises ont été plusieurs fois détruites complètement à cause de tremblements de terre. Les immeubles à Beyrouth sont prêts à supporter un séisme à condition qu’il ne dépasse pas 5 degrés sur l’échelle de Richter. Pour cela, mieux vaut se préparer car le résultat d’un séisme qui dépasse les 5 degrés sur l’échelle de Richter serait catastrophique.
Pour survivre aux quelques secondes que dure un tremblement de terre, il faut connaître certaines techniques. Comment réagir face à un séisme ?
Les experts de la Défense civile et de la Croix rouge internationale recommandent une méthode de base pour accroître les chances de survie durant les tremblements de terre :
1- « Le triangle de la vie » :
Quand les bâtiments s'effondrent, le poids des plafonds tombant sur les objets ou les meubles écrase ces objets, laissant un espace ou un vide à côté d’eux. Cet espace est appelé « le triangle de la vie ». C’est pour cela qu’il est conseillé de se refugier près d’un bureau, d’une table ou d’un canapé et non pas au-dessous. En effet, plus le poids est lourd, et moins l’objet est compact, et donc plus l’espace vide est grand, et plus il y a de probabilité que la personne qui emploie cet espace vide ne soit pas blessée.
Les experts affirment en effet que la méthode du « triangle de la vie » est considérée comme l’une des techniques les plus efficaces dans les pays en développement, où les constructions ne sont pas parfaitement prêtes à accueillir de probables séismes.
Si vous faites face à des tremblements de terre alors que vous êtes à la maison, au travail ou à l'école, procédez comme suit :
Si vous êtes en voiture, procédez comme suit :
Après un séisme :
Charbel Abboud, Patrick Haddad, Sarah Abou Raad, Cindy Zakhem 1re3
Les maisons écologiques ou maisons passives représentent les habitats qui sont conçus ou réhabilités de façon à respecter le plus possible l’environnement, et lesquels au cours de leur utilisation, plus tard, économisent de l’énergie et de l’eau. Pour commencer, nous sommes un groupe de TPE (Travaux personnels encadrés) de 1ere 4 et avons choisi le sujet de la maison écologique vu la médiatisation accrue du réchauffement climatique et du développement des projets écologiques qui incitent à protéger l’environnement. En effet, l'écologie au Liban n'est qu'à son début alors que les études affirment l'importance et la nécessité de telles innovations pour la conservation de la faune et la flore. C'est ainsi que nous avons établi notre problématique: "Maison du futur: écologie rime-t-elle avec économie?"
De prime abord, le principe de la maison écologique ne consiste pas uniquement à construire une maison alimentée par différentes énergies renouvelables, le comportement des habitants joue effectivement un rôle majeur dans la préservation de l'écosystème environnant. En premier lieu, la Conservation de L’énergie est essentielle pour le bon fonctionnement de l’activité économique, puisque toute transformation, tout travail et tout mouvement requiert de l’énergie. Des améliorations techniques sont facilement réalisables, comme s'assurer d'avoir éteint toutes les lumières avant de quitter la maison, débrancher la TV et autres appareils électroniques, installer des lampes à faible consommation... En deuxième lieu, le rôle de l’eau étant fondamental dans le cycle de la vie, la Conservation de L’eau à travers la gestion de la consommation d'eau et l'arrêt du gaspillage est une nécessité pour sauvegarder les ressources naturelles et en optimiser l'utilisation. Encore plus, la biodégradabilité (durée de temps nécessaire pour se décomposer) de quelques matériaux fréquemment balancés dans la nature varie de 100 à 5000 ans (cannettes: 100 à 500 ans; bouteilles en plastique: 100 à 1000 ans; bouteilles en verre: 4000 ans), d'où l'importance de la Gestion des Déchets par l'intermédiaire du Recyclage, non seulement des papiers, mais aussi des bouteilles, du plastique, du verre et des cannettes. C'est ainsi que l'aspect écologique d'un habitat réside essentiellement dans le comportement des personnes concernées et ceci avant de développer l'infrastructure d'une maison écologique et les énergies impliquées.
Dans un deuxième temps, afin de pouvoir qualifier une maison d' "écologique", celle-ci doit présenter une structure bien déterminée. De préférence, une telle maison est souvent formée de matériaux trouvés à proximité de la région pour soutenir l’économie locale et pour minimiser le transport et donc l'émission de gaz.
De nouvelles innovations technologiques peuvent être utilisées pour la construction des murs de maisons écologiques tel que le Monomur Bio'Bric. Ce dernier est formé d’argile et contribue par ses diverses propriétés au respect de l’environnement. De plus, cette structure assure une isolation thermique et sa nature exclusivement minérale empêche l'apparition et le développement de moisissures.
Par la suite, nous retrouvons quelques systèmes écologiques que l'on peut installer chez soi pour réduire à la fois nos consommations économique et écologique, comme un réservoir de récupération d'eau de pluie: comme le nom l'indique, celui-ci consiste en l'installation d'une cuve enterrée dans le jardin (ou exposée) dans laquelle l'eau de pluie sera récupérée afin de la réutiliser d'une façon appropriée; Ou même installer un puits canadien: système de climatisation naturelle formé d'un canal majoritairement sous-terrain assurant l'entrée de l'air frais dans la maison.
En fin de compte, une maison écologique doit nécessairement être alimentée par des systèmes d'énergies renouvelables tels l'énergie solaire, l'éolienne, ou même l'hydroélectricité. L'énergie solaire étant un système de production d'électricité à partir des rayons du soleil, l'éolienne la conversion de l'énergie mécanique du vent en énergie électrique et l'hydroélectricité la conversion de l'énergie mécanique de courants marins ou fluviaux en électricité. Ces genres d'énergie peuvent être utilisés sur un grand nombre de maisons, qu'elles soient écologiques ou non (a part l'hydroélectricité qui est habituellement employée pour de grands projets) et donc rapproche la maison et ses habitants de la perfection écologique.
En réponse à notre problématique: "Maison du futur: écologie rime-t-elle avec économie?" l'installation d'un système écologique dans une maison semble extrêmement chère et fréquemment négligée, cependant à long terme, les bénéfices sont nettement plus importants en termes d'économie d'énergie et d'eau.
Finalement, si nous continuons à endommager notre planète et à banaliser les conséquences de nos actions sur l'environnement, nous finirons par vivre sur une petite île déserte. Pourtant, plusieurs solutions sont disponibles et a portée de tous, pour résoudre la majorité des contraintes environnementales, il ne nous reste qu’à les appliquer, Qu'attendons-nous?!
Marc Nassif, Giorgio Fikany, Ramy Eid, Karim Moghabghab, 1re4