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Nous du Collège - N 294 - Février 2021 4 août 2020 27
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18h07
Christa Maria Nassif 1 re 4
De l’indicible
naît une lueur d’espoir
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Térésa Hindi 1 9 et Mariane Sadek Rahmé 1 4
Mardi 4 août 2020, à 6 heures 7 minutes et 18 habituellement débordant d’énergie, le tableau était
secondes ; le moment où tout a basculé… un des pires cauchemars qui puissent être décrits…
Cet instant fatal ; la tragédie insensée que nul citoyen Était-ce la fin du monde ? Une apocalypse ? Hélas,
n’est près d’oublier. tous les dommages causés n’étaient que le reflet
Beyrouth, la plus jolie des capitales… Ce paradis d’une terrible et misérable réalité : une explosion
oriental dont l’histoire éternelle va au-delà des a eu lieu au port de Beyrouth et d’innombrables
siècles, parcourant ainsi les générations, et dégâts humains, matériels et psychologiques en ont
continuant par la suite son chemin, à la quête d’un résulté.
destin aussi attrayant que prometteur.
Quel que soit le coupable caché derrière cet acte
Mais voilà que le sort en a décidé autrement en ce ignoble, l’esprit de solidarité qui règne au sein du
fameux après-midi du 4 août 2020… peuple libanais s’est aussitôt manifesté au lendemain
Ayant souvent été ravagée par la guerre, Beyrouth, de « la tragédie beyrouthine » : une lueur d’espoir,
ou Béryte la phénicienne a connu depuis les temps plutôt notre seule lueur d’espoir persistante au milieu
antiques une vague de destructions : plus de cinq des débris. Des jeunes, venus de tous les coins du
fois déconstruite et reconstruite. pays, sont venus apporter leur aide aux personnes
En une fraction de seconde, la plus grande fierté de qui ont été touchées par ce drame.
la capitale libanaise, son port – ouverture de l’Orient Parmi eux, des élèves du Collège Notre-Dame de
au reste du monde – a été délabré et, en un clin Jamhour, voués à mettre la main à la pâte et être
d’œil, dépourvu de tout signe de vie. Aux alentours, présents auprès de tous ceux dans le besoin...
et surtout dans les quartiers de Mar Mikhaïl,
Théa Nassar, Te 3
Théa a dix-sept ans, elle est en classe de Terminale, spécialité mathématiques et physique-chimie.
L’une de ses plus grandes passions est la musique. Elle joue du piano, de la batterie, de la guitare et du
violon et fait partie de l’orchestre du Collège. Elle pratique également le basketball. Elle affirme être une
personne qui aime tout essayer et qui adore découvrir de nouvelles choses !
Théa est aussi cheftaine caravelle et se définit comme une personne qui, d’une certaine façon, est engagée
dans un mouvement où vivre se fait « pour et avec les autres ».

