Cher Révérend
Père Recteur,
Mesdames et
Messieurs les préfets,
Mesdames et
Messieurs les coordinateurs,
Chers
professeurs,
Chers élèves,
Dans le cadre des activités menées au sein de notre établissement afin de promouvoir la langue française, deux concours ont été lancés cette année :
Le premier a d’abord porté sur les libanismes. Passe encore l’expression chère à nos élèves « Mes notes sont sorties », ou le fameux « Je vais chez la manicuriste », ou encore l’incontournable « ne me dis pas »… Comment résister à ces délicieuses expressions « made un Lebanon » qui racontent une manière d’être tellement libanaise !
C’est pour ces raisons que nous avons proposé aux professeurs de participer avec les élèves du secondaire à ce concours qui a eu lieu le lundi 19 novembre 2007. En nous inspirant du livre de Dounia Mansour Abdelnour, Faux et usage de fautes, Mieux parler le français au Liban, que je remercie d’ailleurs d’être présente aujourd’hui, l’équipe de français a conçu un concours ludique afin de jouer avec les mots, et de montrer encore une fois cette fusion parfois désarmante entre la langue française et arabe.
Le deuxième concours est en rapport avec la dictée de Jamhour devenue maintenant un rituel. Du Petit au Grand Collège, en passant par Saint-Grégoire, les professeurs de français ont donc composé et dicté des textes autour d’un thème précis, celui de l’école idéale. Si elle est pour les 11èmes le lieu propice pour y faire pourquoi pas un pique-nique, elle devient plus poétique pour les 5èmes - 4èmes : l’école est alors un lieu magique puisque les élèves sont dotés d’un pouvoir, celui de colorier avec l’arc-en-ciel, ou même d’effacer avec les nuages. Elle devient plus nostalgique dans le secondaire puisque l’école idéale est désormais « ce bruit confus, celui d’une page tournée, celle des souvenirs. Un cahier à carreaux, un vieux pupitre, et puis des mots caducs qui se sont succédé sans cesse, semblables au grincement d’un manège qui ne chante plus ».
Je voudrai conclure en remerciant d'abord le Recteur et les préfets pour leur confiance renouvelée d'année en année, les coordinateurs de français (Valérie Khoury, Laurence Abou Chacra, Ginette Salha, Albert Melhem) qui ont composé avec leurs équipes les textes de la dictée et qui ont veillé au bon déroulement de la correction. Je tiens aussi à remercier les professeurs de français pour leur implication dans ce travail. Je voudrais aussi remercier Madame Violette Ghorra pour l'organisation de l'événement et Hoda Mourad pour le choix des lots.
Je terminerai enfin en remerciant nos élèves, nos gagnants, qui font que nous sommes ce que nous sommes, et qui nous permettent de donner encore une fois le meilleur de nous-mêmes.
Merci et à l’année prochaine !
Michèle Naja