Visite du bâtiment océanographique français "D'Entrecasteaux"

Le mardi 1er octobre, après les cours, vers 15 h 30, les élèves de seconde de M.Pichon, professeur d'histoire géographie dans le secondaire, sont montés dans deux autobus pour visiter un bâtiment de la marine française en visite à Beyrouth, le D'Entrecasteaux.

Après avoir péniblement franchi le poste de contrôle des douanes libanaises, à l'entrée du port, un beau et imposant bateau s'offre à nos yeux. Nous sommes accueillis sur le quai par un officier en costume qui est en fait un ami de M. Pichon. Une fois à bord, nous sommes divisés en plusieurs groupes pour visiter le navire.

Nous sommes très surpris de découvrir que le bateau n'est pas armé comme traditionnellement par des canons et des missiles mais bien au contraire, ce bâtiment est utilisé pour la recherche océanographique en Méditerranée. Ce bateau prélève des données sur le fond marin pour dessiner des cartes du relief sous-marin et permettre d'en découvrir, entre autre, la composition minérale.

Une deuxième surprise nous attend. Nous estimions a priori le nombre de personnes à bord à une quinzaine de personnes.or.notre guide nous apprend qu'une centaine de personnes vivent et travaillent sur ce bâtiment de marine! Il compte en effet 25 officiers dont 18 officiers mariniers, 44 matelots auxquels il faut ajouter le personnel de l'unité océanographique de l'atlantique et de l'élément aérien puisque le navire peut accueillir un hélicoptère!

Ensuite nous visitons les moteurs et la cabine de commandes, la passerelle et ses instruments compliqués, le dortoir où les pauvres matelots s'entassent dans des lits superposés à quatre étages, et, enfin, le quartier des officiers et en particulier celui du commandant (chef suprême) ou plutôt de la commandante, puisqu'il s'agit d'une femme âgée d'une cinquantaine d'années!

Nous ne l'avons malheureusement pas rencontrée puisqu'elle faisait du tourisme dans Beyrouth au moment de notre visite.

Nous assistons au baisser des couleurs et nous quittons ce bâtiment qui malheureusement sera désarmé l'an prochain puisqu'il a déjà 31 ans d'existence.

Elias Dahrouge, 2nde 1

 

Collège Notre-Dame de Jamhour, LIBAN
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