Messe de promo - 18 juin 2007
Mot de « réconciliation » avant la remise de la plaque souvenir au P.Recteur
Mayssa Fatté (déléguée)

 

L’année qui s’est écoulée a connu beaucoup de remous…On ne peut pas les occulter ce soir, en dépit des circonstances qui nous rassemblent, celles de la joie et de la fête.

Au contraire, en évoquant ces remous, qui ont secoué aussi bien la Promo que le Collège, on ne peut que les dépasser.

Ce n’est qu’en lisant les lignes d’une page que l’on peut la tourner.

Par ‘remous’, sont désignés les dégradations de la situation politique et sécuritaire de notre pays, ainsi que leurs conséquences sur notre attitude à la maison mais aussi à l’école. Dans ce contexte d’instabilité et d’excès à l’échelle du pays, on admettra qu’il y eut des excès à l’échelle de l’école. Ils ont été nombreux et variés. Ils ont pris des accents parfois drôles, mais parfois grinçants aussi. Ils ont fait rire, mais ils ont aussi fait de la peine.

Si nous avions consulté un psychologue, il aurait diagnostiqué que les « enfants » ont besoin de fauter pour grandir. Il nous aurait aussi assuré que ces « bêtises » feront d’eux des adultes…parfois dans la douleur.

Aujourd’hui, nous sommes définitivement des adultes. Et si nous le sommes, c’est bien grâce à un ensemble d’évènements, d’efforts et de personnes. Je ne citerais pas nos parents et nos familles, car la chose est entendue. Mais je voudrais revenir ici sur une autre composante majeure : l’Ecole.

L’Ecole a fait de nous des adultes. Patiemment mais résolument. Des hommes et des femmes, des professeurs, des encadreurs, relayés par des préfets, un recteur… ils ont tous, à un moment donné, contribué à faire de nous des adultes. Alors aujourd’hui, les adultes que nous sommes devenus leur expriment leur gratitude.

Nous emportons avec nous des images inoubliables et des moments uniques. Notre plus profond souhait est qu’ils en fassent de même. Et que ces « remous » - ponctuels - demeurent  un dernier faux pas sur le chemin de l’âge adulte.

Une dernière faute de frappe dans le texte de la page que l’on s’apprête à tourner.

 

Collège Notre-Dame de Jamhour, LIBAN
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