Le jour
se lève, se dissipe la brume
Et lueur
pointe à l’horizon
La lueur
de mes yeux se consume
Ce soir,
tu me quittes pour d’autres horizons.
Le cœur rapiécé, l’âme en lambeaux
Je me
résous à ce cruel départ
Pourrai-je
éteindre les feux de ma passion ?
Comment
pourrai-je dormir ce soir, sans avoir,
Effleuré
tes lèvres du bout des doigts ?
Ô
triste et morne silence de la nuit,
Nuit qui
s’abat sur moi au lever de ce jour
Inexorable,
je te serai fidèle pour la vie
Par delà
le temps, au fil des jours.
Mes
cierges sont éteints
Et ma
flamme pour toi toujours allumée
Aussi je
le sais bien
Nous
recoudrons un jour cet amour volé
Pas le
moindre geste, pas un seul bruit
À
part le bruit des pas que je trace
Et qui
me guident à travers ma nuit
Je sens en
moi un élan vers le ciel
Ce ciel
si vaste, et soudain si grand
Comme
emporté sur les ailes du vent,
Je
cours. Je me lasse. Je m’arrête.
Si
fatigué, je pense de nouveau à toi
Cet
amour dépassait-il les limites de ce monde ?
À
présent que tu vis dans l'au-delà
Ne
l’as-tu pas laissé dans la tombe ?
Becharra Maroun, 3e 1