Ils ne
reviendront plus, ils sont déjà partis,
Ne
craignant ni remords, ni démons de minuit.
Leurs
voix me parvenaient, ou bien n’était-ce alors,
Qu’un
écho répété, une redondance du sort ?
Le
velours de la nuit étouffait leur contour,
Bientôt
l’on priera que le dieu du Retour.
Viendront
les souvenirs, et viendront les corbeaux,
Au-dessus
des brûlures, refermer le tombeau
Et moi
qui eus rêvé d’un éternel revoir,
Des
brèches oniriques assaillant mes espoirs
Mes
paradis brisés, mes fantasmes écrasés
Mes
vulgaires illusions d’un temps pourtant passé
Viendront
les souvenirs, reviendront les corbeaux,
Mais à
jamais scellé restera le tombeau…
Elie Khoury , 1re 5