Larmes
inavouées baisers si lancinants
Jamais
prendre le temps d’avoir gré de son temps
Le seuil
de la portière est lourd de représailles
Tu pars,
et ce faisant éventre mes entrailles.
Ni
farandole ni éternelle rengaine
Pas même
un si bémol ne trahira ta peine
Au loin,
tes formes se dissolvent déjà
Fadeur
et lassitude effacent nos ébats.
C’en est
allé de nous, c’en est allé de Toi
L’oubliette
ravale à jamais nos émois
Fi !
Les saveurs melliflues, elles se fondent et trépassent
Sur la
route irrédente se referme l’impasse.
Puissions-nous
nous susurrer dans le ceux de l’oreille
Que
rien, plus rien ne sera jamais pareil
Tous mes
présents, joyaux faits de vermeil et d’or
Posés à
même ton flanc, ne braveront le sort.
Faucheuse,
tu brises par ta hâte la plus belle des passions
En
emportant dans ton antre ma chère télévision …
John Boghossian, 1re1