Billet de la quinzaine

Beyrouth à pied… un souvenir inspiré du Xe meeting d’athlétisme

 

Les autres billets de la quinzaine

15 mai 2006

Je ne suis ni athlète ni familière des podiums, mais sportive quand même, et de haut niveau !

Mon père m’a appris un jour que pour être bon sportif, il ne faut pas poursuivre de but, il faut faire… par simple envie, …pour le plaisir que procure le sport à l’esprit.

La course à pied m’a fait aimer Beyrouth puisque je peux le percevoir autrement que derrière le volant d’une voiture ou par le balcon d’une demeure.

Je sens les fleurs d’orangers au printemps et hume à pleins poumons les amandiers orphelins en ville, poussée par le vent que ma propre course fait bouger ! Voilà une façon différente de miser le haut niveau.

Dès l’instant où mes pas, innombrables mais si différents, se succèdent sur les trottoirs en restauration, je découvre avec mille ravissements les escaliers aux 217 marches de Gemayzé, les petites échoppes où se pratiquent encore des métiers qu’on croirait perdus dans l’oubli de l’histoire.

Si Beyrouth n’est pour certains qu’un territoire encombré, difficile d’accès, presque inhospitalier, il se dévoile, grand et majestueux à celui qui le parcourt d’un élan sportif et curieux.

Loin des micro-secondes, des starters et du tartan brûlant, n’est ce pas là l’autre face de la médaille ? Certes pas son revers !

Neyla Chidiac
Chef de Service du BCP



Collège Notre-Dame de Jamhour, LIBAN
Bureau de Communication et de Publication © 1994-2008