La musique et les jeunes : un duo naturel

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4 août 2006

Platon a écrit : « L’éducation musicale est souveraine parce que le rythme et l’harmonie ont au plus haut point le pouvoir de pénétrer l’âme et de la toucher fortement. »

À l’instar de Platon, les nombreux parents qui inscrivent leurs jeunes enfants à des cours de musique, espèrent que cette formation leur profitera plus tard. La musique est une forme de communication naviguant au-delà des mots et toute une palette d’activités musicales attend les jeunes. L’axe principal est, bien entendu, la musique classique ; toutefois, pour satisfaire tous les goûts, on peut inclure du jazz, du pop, du rock, du hip-hop, du rap…

On ne peut nier les aspects positifs de l’étude de la musique car la pratique musicale :

• met en éveil l’amour de ce qui est beau, l’appréciation du travail bien fait et le sens esthétique qui sont fondamentaux dans la formation d’un individu complet ;
• permet d’acquérir l’habitude d’affronter les problèmes et non de les contourner ;
• apprend à se concentrer ;
• enseigne l’importance de la persévérance et de l’effort pour perfectionner une performance ;
• améliore les aptitudes de travail en équipe et la discipline ;
• stimule l’imagination et la créativité ;
• donne aux jeunes un moyen concret de s’exprimer et accroît l’estime de soi ;
• aide à surmonter les peurs et développe la confiance en soi ;
• permet aux jeunes d’accéder à un monde dans lequel ils peuvent se réfugier à volonté ;
• forme de meilleurs individus plus complets, mieux dans leur peau et dotés de meilleurs outils pour évoluer dans la société moderne.

Je termine sur une phrase de Carl Maria Von Weber qui dit en 1817 : « La musique est aussi essentielle à la survie de l’humanité que l’amour. La musique est elle-même une des formes les plus pures de l’amour, le langage éternel des émotions et des subtiles métamorphoses. »

Laurence Abou Chacra
Enseignante de Français