Les autres billets de la quinzaine
20 octobre 2006
Combien sont-ils fiers ces petits chérubins arborant leurs cartables tous neufs !
Les joies de l’école ne sont pas nombreuses, mais les contraintes harassantes. Il reste cependant un parfum très particulier qu’on ne sent que chez le papetier du coin, ou chez le libraire, mais autrement.
Quel enfant peut résister à l’envie de traîner dans des rayons où gommes, taille-crayons, stylos et papiers de tous genres lui permettent d’effectuer un petit pas vers l’école ?
Dans la ruée des préparatifs de septembre, les fournitures scolaires réconcilient et consolent. Ils réconcilient en devenant de petits gadgets qu’on va montrer aux copains à la rentrée, ils consolent les enfants qui ont encore envie de courir en plein air et de traîner à la maison en pyjama.
Que dire enfin de l’attrait du livre neuf ? On le feuillette, on le hume, on caresse ses pages, on examine ses couleurs, on scrute ses images, on le pèse et le soupèse à volonté en se promettant fermement d’en faire bon usage.
Du plus studieux des élèves au plus cancre, ces parfums aux riches fragrances et le toucher explorateur accompagnent le parcours scolaire, ils sont source d’imagination, ils donnent naissance à mille projets.
Neyla Chidiac
Bureau de Communication et de Publication
