Les autres billets de la quinzaine
1er décembre 2006
Connaître la Chine, à première vue, l’on pourrait croire que se lancer dans une telle entreprise est une chose réservée aux sinologues ou autres spécialistes de l’Extrême-Orient, ou encore un caprice d’enfants gâtés, peu ou prou, en mal d’exotisme. Et pourtant, s’intéresser de près à cette brillante civilisation -et pourquoi pas pour les esprits motivés et courageux, étudier le chinois- est l’une des clés fondamentales pour comprendre et participer pleinement au monde actuel.
Cet intérêt pour l’Empire du Milieu n’est pourtant pas nouveau. De Marco Polo à Napoléon –lequel déclara Quand la Chine s’éveillera le monde tremblera, en passant par Matteo Ricci qui, avec Melchior Nunez, arrivera sur le sol chinois que Saint François-Xavier n’avait pu atteindre, la Chine a toujours été un important objet d’attention pour des hommes qui ont fait l’Histoire, on notera au passage le tropisme chinois et la connaissance approfondie de cette culture par l’actuel président français, Jacques Chirac.
Aujourd’hui, c’est le dynamisme économique de la Chine, et son formidable potentiel qui nous permettent de prendre conscience de tout ce que ce pays a de prometteur. L’apprentissage du chinois devient de plus en plus prisé dans les pays occidentaux, où, dès l’école primaire parfois, des parents choisissent cette langue pour leurs enfants. L’Université Saint-Joseph de Beyrouth ne s’y est d’ailleurs pas trompée en décidant de la création du Centre Confucius qui sera le premier centre culturel chinois du monde arabe.
Alors soyons en convaincus, s’intéresser à la Chine n’est certainement pas un effet de mode, mais bien une nécessité pour comprendre le monde.
Frédéric Moiset
Bureau de Communication et de Publication