
La Croix des Jeunes
se rendra sur les décombres des Tours Jumelles
Elle poursuit son émouvant pèlerinage au Canada
ROME, lundi 14 janvier 2002- Le pèlerinage
de la Croix des Jeunes passera par New York, par les décombres
des Tours Jumelles. La nouvelle a été confirmée lors de la rencontre
des délégués du monde entier qui se sont retrouvés à Toronto du
10 au 13 janvier pour préparer les prochaines Journées Mondiales
de la Jeunesse qui auront lieu du 18 au 28 juillet au Canada.
Les organisateurs des JMJ espèrent ainsi répandre dans la ville
de New York un peu de l'espérance qui renaît au Canada au passage
de la Croix que Jean-Paul II a confiée aux jeunes du monde lors
de la première Journée Mondiale de la Jeunesse, en 1984.
La Croix a déjà parcouru près de 20.000 kilomètres au Canada.
Elle s'est rendue dans 200 villes et villages, en bateau, par
avion, en camion ou portée par les pèlerins. Grâce à la générosité
d'un Canadien qui avait mis son avion personnel et deux pilotes
à disposition, la Croix a également pu aller jusqu'au grand Nord.
A Vancouver c'est en bateau qu'elle a été transportée pour arriver
jusqu'aux différentes communautés.
"Le premier miracle de la Croix, explique le père Thomas
Rosica, directeur de la Commission canadienne de préparation des
Journées Mondiales, est l'unité entre l'Ontario et le Québec,
entre anglophones et francophones".
La Croix s'est même rendue dans la prison de Sherbrooke, au Québec.
Soixante-quinze des 101 détenus sont venus la toucher. "Beaucoup,
par simple curiosité, bien sûr. Mais il s'est passé quelque chose
en chacun. La joie, la surprise. La Croix parle d'elle-même. La
Croix leur parlait aussi à eux", déclare Sébastien Lacroix,
responsable du pèlerinage de la Croix.
Et la Croix poursuit son chemin, entre les forêts et les lacs,
les montagnes et les océans, dans les sanctuaires et les discothèques,
sur les places et dans les centres commerciaux, parmi les jeunes
et les moins jeunes, et les évêques qui se laissent émouvoir.
"J'ai vu des évêques pleurer", raconte le père Rosica.
"Oui, à cause de l'énergie que la Croix nous transmet, explique-t-il.
Nous les Canadiens, nous sommes peut-être trop rationnels. Et
la folie de la Croix, avec son irrationalité raisonnable, nous
fait du bien. Elle nous secoue".