2.1 Au niveau de l’établissement.
a- Sur le plan du fonctionnement
La guerre du Liban a eu sur le Collège des conséquences directes :
Aujourd’hui, le Collège fonctionne avec une structure décentralisée que dirige le Père Recteur assisté de différents Comités et Conseils : le Conseil de Collège, le Conseil d’Enseignement, le Conseil de Gestion nommé par le Supérieur Provincial, le Comité des Professeurs et le Comité des Parents.
Le Collège s’est progressivement adapté à la mixité ; l’horaire de la journée scolaire est modifié pour répondre aux besoins ; avec l’évolution des effectifs des élèves et l’étalement urbain, le Service des transports a développé ses moyens et ses circuits pour desservir des régions parfois éloignées.
b- Sur le plan matériel
Suite aux difficultés des déplacements pendant la guerre, le Collège, pour continuer sa mission éducative, a assuré l’ouverture de plusieurs centres régionaux
Situé dans une région perturbée militairement, le Collège a souffert de nombreux préjudices matériels et économiques.
Le retour à la paix a permis au Collège d’entreprendre d’importants travaux de réparation et de reconstruction et d’entamer des travaux de développement.
2.2 Au niveau des éducateurs.
Évolution des effectifs des éducateurs depuis 1989-1990
2.3 Au niveau des élèves.
Les élèves vivent une crise d’identité. Portés davantage sur la culture de l’immédiat que sur celle de la profondeur et de la réflexion, subissant l’influence des médias et soumis à de multiples centres d’intérêt, ils perdent de vue certains repères fiables.
Face à une situation politique et économique incitant à l’émigration, les jeunes éprouvent un sentiment d’insécurité ; ils rencontrent des difficultés pour l’élaboration d’un projet personnel.
La facilité d’accès à l’information et les nouvelles technologies créent une dispersion et une angoisse chez les jeunes, d’où la nécessité de cultiver chez eux l’esprit critique et le discernement.
Évolution des effectifs des élèves depuis 1974-1975
Répartition garçons/filles
