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Home > Travaux personnels encadrés (TPE) > Production des élèves : 2011-2012 > 1re S : La chirurgie : Besoin ou Abus ?

Un groupe d’élèves de la première S a profondément réfléchi aux chirurgies esthétiques qui modifient l’apparence des enfants trisomiques. Ces opérations menées depuis le milieu des années 1960, connaissent aujourd’hui leur apogée. Un reportage montre que certains parents  font refaire le visage de leur enfant atteint du syndrome de Down, le message est « on ne peut pas changer la société, changeons alors le visage qui marque leur infirmité ».Et vous que pensez-vous de remodeler entièrement le visage des trisomiques ?

Il est vrai que le regard de la société est méchant. En effet, cette dernière montre beaucoup d’hostilité et d’appréhension face à ses jeunes qui ont pourtant suffisamment de potentiel et une imagination artistique très développée. Dans un monde où l’apparence contrôle la vie des gens, les préjugés concernant les trisomiques sont durs à entendre, voire dévastateurs pour leurs parents. Ils pensent donc que ces chirurgies leur accorderont plus de bonheur dans la vie future. Elles leur permettront de faciliter leurs relations avec autrui.

Tout en sachant que la chirurgie esthétique ne changera pas le comportement et la capacité intellectuelle d’une telle personne, on verra bien que « quelque chose de l’intérieur ne va pas ».

Cependant ces chirurgies plastiques qui modifient l’apparence des enfants trisomiques sont une décision parentale. L’enfant n’est donc pas un acteur suffisamment mûr qui peut présenter son point de vue et contrôler son cas. Ces enfants ne souffrent-ils  pas assez de leur différence ?
Si ! Quelle horreur de voir leurs propres parents, image d’affection et d’amour, nier leur identité et tenter de masquer cette vérité derrière un masque. Ces chirurgies ne sont-elles pas une maltraitance qui touche les plus faibles ? Un manque d’éveil et de culture, une influence négative des medias ou une stéréotypie imposée.

Nous ne savons guère ! Mais pourtant, nous tous en tant que société, homme, frère avons un rôle primordial dans le respect et la protection de ces trisomiques. Il est triste de penser que les conditions physiques indiquent la qualité de vie d’un individu et impliquent son acceptation par la société.
Le travail avec les enfants trisomiques peut être concluant, gratifiant et fructueux. On doit les préparer à une vie autonome.
Les personnes trisomiques sont juste un peu différentes des autres, comme nous le sommes tous d’ailleurs.

Allons-nous régresser et revivre l’aube du XIX siècle ? Les enfants atteints du syndrome de Down étaient une tare sociale. On les cache ou encore les éloigne. Mais le grand général Charles de Gaulles n’a-t-il pas eu une relation très unique avec sa fille trisomique Anne ? N-a-t-il pas partagé une grande complicité avec cette dernière ?

Le groupe de 1er S
ANTONIOS Séréna
HALABI Rami
MERHI Bernadette
SARKIS Noëlle


Le Syndrome de Down se traduit par quelques caractéristiques physiques :
un retard de développement, une petite taille, un visage rond,
le derrière de la tête aplati, des doigts courts, de petites oreilles,
des yeux bridés, une peau qui ride facilement…

 

 

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