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Nous du Collège N 302 - Mars 2025
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Une aventure inoubliable... Compagnie 2
Camp d’été - août 2024 !
vant même d’y être, la pensée que nous nous
Aréunirions près du feu et chanterions en chœur les
chants que nous connaissons si bien sous un ciel étoilé,
est en soi une motivation.
Peu après notre arrivée, la cheftaine nous présente
le mât dont la maquette attend d’être réalisée. Mais
cette année, en plus de mettre à l’œuvre les capacités Groupe Notre-Dame Jamhour
techniques de toutes les filles, le mât a une signification
particulière. Il est inspiré d’un rassemblement dont
le centre représente un guépard et les extrémités six
tentes, symbolisant notre solidarité : la haute équipe,
les Guépards Altiers, ainsi que les six équipes de la
Compagnie.
Motivées plus que jamais, nous sommes prêtes à nous
entraider, à tirer des ficelles et à porter des bûches, ayant
un même but, celui de voir notre mât s’élever. Et, qui 97
aurait cru que le guépard serait levé dès le lendemain ?
comme le disent si bien les paroles d’une chanson que
l’on ne cesse de répéter.
Cela n’est que le début ! Les nombreuses veillées, les
installations et le mât préparaient le grand soir : le feu [2]
camp. Nous sommes toutes prêtes à faire de cette nuit
l’une des plus inoubliables. être remplies à ras bord la veille du départ), sans oublier
Mais avant cela, il y a deux jours particulièrement les galons qu’on ne reverrait que plus tard. Contre toute
importants, dont nous discutons le programme avec attente, notre camp se déroule dans une forêt un peu trop
enthousiasme. Les jours du raid nous attendent. Cette ensablée, et sortir de l’emplacement est déjà un raid en soi.
marche, perçue comme une épreuve d’endurance, de Tout va pour le mieux lorsque l’on marche encore sur le
solidarité, de soutien et de dépassement de soi, nous bitume chaud des routes baignées d’un beau soleil d’été,
pousse à nous demander quelle sorte de bataille contre un soleil bien libanais.
nous-mêmes nous attendrait le 6ᵉ et le 7ᵉ jour. À notre grande surprise, nos pas nous mènent vers
Le raid arrive enfin. Nous débutons notre marche tôt, de la terre, des pierres et des sentiers montagneux.
un sac au dos et des gourdes (ayant fait la guerre pour Une marche entre des collines dont on ne voit pas le
sommet, des sentiers coupés de petits ponts
que l’on doit traverser. Au loin, des moutons
complètent ce panorama idyllique.
À la fin de cette journée, le soleil décline
lorsque nous dévalons le peu de sentier qui
nous reste avant de nous retrouver face
à notre dernier grand obstacle : les 200
derniers mètres. Mais pas n’importe quels
200 mètres : 200 mètres de montée raide
sur du bitume ! Le bout du tunnel, nous ne
le voyons pas et une surprise nous y attend,
mais nous ne le savons pas.
Comment avons-nous fait ? Eh bien, face
à tous les kilomètres parcourus dans ces
montagnes raides, cette longue montée n’est
plus rien, sans oublier qu’un moment de repos
nous attend tout au sommet.

