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Paris est en train de devenir une véritable capitale : sur
la rive gauche de la Seine, le " Pays latin ", l'Université
avec ses soixante collèges, et l'abbaye célèbre
de Sainte-Geneviève.
Entre la ville et le Pays latin, plusieurs îles, et ce qui
agrée beaucoup à François - grand amateur de
tir à l'arc et de saut
en hauteur - son " terrain de sports ".
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Paris respire à pleins poumons l'air de la Renaissance.
Certes, il serait dangereux de se déclarer ouvertement favorable
aux thèses de Luther,
mais un parfum de fronde flotte dans l'air. Les écrits du
jeune Calvin circulent sous
le manteau.
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François Ier, tout en faisant des processions réparatrices
pour les sacrilèges commis par certains étudiants
fanatiques, sait fermer les yeux. François n'est pas sans
se laisser séduire. Comme pour les escapades
nocturnes de ses camarades, il ne se refuse pas à
ces hardiesses, mais se tient à l'écart des flammes
trop ardentes.
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François s'installe au collège
" Sainte-Barbe ". Il
partage sa chambre, dès 1525, avec un régent assez déluré
- et qui mourra un jour de ses fredaines -, et un jeune Savoyard,
Pierre Favre, timide, indécis,
studieux autant qu'il est possible de l'être à vingt
ans : le contraire de François.
En 1530, les deux amis sont reçus à la licence
ès arts : les portes des Facultés supérieures
s'ouvrent avec, en perspective, le droit, la médecine, ou la
théologie, au choix. |
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