1. La mission du CIO est de :
Concevoir un parcours de formation pour
|
Offrir un service d’information pour
|
Organiser des mises en situation
|
Assurer des rencontres individuelles avec
|
Ce parcours de formation prend pour fondement de son projet, les objectifs pédagogiques et certaines compétences des classes concernées par l’orientation.
C’est ainsi, que l’éducation à l’orientation se taille
2. Une place privilégiée dans la mesure où elle garde dans son champ de vision,
→ Les compétences pédagogiques tout en les transcendant pour leur donner
→ Une signification rattachée à la personne et à la réalité de l’élève.
Cette transcendance génère une réflexion sur soi et une lecture du monde, par les modules de formation préparés et conçus par l’équipe. Ils sont adaptés à chaque classe suivant 4 paliers :
3. Le programme :
→ Les élèves cernent ce qu’ils aiment faire
→ Les élèves cernent ce qu’ils savent faire
→ Les élèves cernent ce que leur situation leur permet de faire
→ Les élèves cernent ce que la carrière peut leur apporter.
4. L’apport : cette réflexion progressive qui apporte un plus à l’élaboration du projet de l’élève, devrait aboutir à une prise de décision éclairée qu’elle soit :
→ Rationnelle (raisonnée)
→ Intuitive (représentée)
→ Dépendante (conditionnée)
visant à écarter la prise de décision par défaut.
En revanche, l’éducation à l’orientation a
5. Les déterminants avec lesquels elle compose pour que sa mission reste adaptée :
Ainsi, l’orientation des jeunes n’est pas l’affaire d’un centre d’orientation seulement, elle relève surtout d’une culture d’établissement par laquelle tous les partenaires de l’éducation sont concernés.
II. Sujet de réflexion
Dans la perspective de l’éducation à l’orientation, il serait intéressant d’étudier, comment le Collège, dans sa globalité, concilie l’éducation au « savoir et au savoir faire » d’une part, et l’éducation au « savoir créer et au savoir devenir » d’autre part, afin de préparer les jeunes à s’orienter et à répondre aux nouvelles exigences imposées par le XXIe siècle ?
Avant de passer aux éléments de réponse, il serait peut-être utile de rappeler l’orientation devant laquelle nous place le XXIe siècle :
III. Éléments de réponses : ce qui se fait déjà au Collège…
Bien entendu, le Collège répond déjà à cette problématique et a mis en œuvre des actions comme :
Le travail croisé qui enrichit les disciplines et les savoirs faire par l’optique de l’interdisciplinarité et la pluridisciplinarité (TPE, IDD, TICE, Projet scientifique, Projet social…).
L’interdisciplinarité suppose le transfert des méthodes d’une discipline à l’autre.
Sa finalité est inscrite dans la recherche disciplinaire.
La pluridisciplinarité suppose l’étude d’un concept ou d’un objet d’une discipline donnée par plusieurs disciplines.
- L’étude d’un tableau peut être étudié par l’histoire de l’Art croisé avec la Chimie. Le tableau sort enrichi.
Sa finalité apporte un plus à la discipline.
IV. Débat : pistes d’analyse sur ce qui pourrait se faire encore…et les modalités qui s’imposeraient alors…
Autant de questions qui supposent une réflexion… mais qui sont incontournables.
V. Propositions finales
On ne peut pas ajouter des racines à l’arbre et exiger davantage des élèves et des professeurs. Il s’agit plutôt d’une approche qui ferait promouvoir
1. La transdisciplinarité dont la finalité est la réconciliation des disciplines, la dynamisation des savoirs et la polyvalence. C’est elle qui créer des passerelles entre les cultures pour un savoir autonome.
Elle passe par :
(Elle passe nécessairement par la connaissance des disciplines, mais par son préfixe « trans » indique à la fois ce qui est « entre les disciplines », « à travers les disciplines » et « au-delà de toute discipline ».)
L’homme est transdisciplinaire par essence. Et la pensée globale est présente chez tout enfant. L’école primaire doit être en mesure de répondre à l’enfant à travers une pédagogie adéquate : l’être humain est un être biologique, physico-chimique, psychique, social, historique, géographique.
A partir de là, si les programmes imposent des sciences séparées, rien n’empêche à ce que l’enseignement les relie.
2. Créer des ateliers de recherches qui réconcilient les sciences exactes avec les sciences humaines.
3. Repenser le rôle du conseil d’enseignement.
4. Transformer le bureau de formation continue en centre de recherche et de réflexion.
5. Recruter des professeurs plus polyvalents que spécialisés.
6. Organiser des forums qui rapprochent les deux cultures artificiellement antagonistes : la culture scientifique et la culture littéraire.
7. Repenser le conseil de classe dans lesquels nous n’orientons pas nos élèves, nous les plaçons selon des critères qui ne tarderont plus à être dépassés. Il s’agit de s’exprimer en termes de parcours, de compétences, de formation. Un regard à plus long terme s’impose. Peut-on orienter un élève quand on ne sait pas ce qu’il y a dans les universités ? Qu’est-ce que cela veut encore dire dans le système des crédits où l’élève est appelé à tracer sa propre formation qu’il ait l’esprit scientifique ou littéraire ?
8. Nouvelle exploitation du bulletin scolaire et des appréciations des professeurs. Une appréciation polyvalente doit figurer sur le bulletin.
9. L’université est en réforme actuellement. Pourquoi ne pas organiser des rencontres/débat entre les professeurs de l’école et les professeurs de l’université.
Christiane Tuéni