Page 104 - Nous 296
P. 104
104 Anciens Nous du Collège - N 296 - Mars 2022
o
pour avoir volé le feu dans le dessein de l’offrir aux belle reconnaissance vis-à-vis de son engagement
hommes, Karl Akiki a été récompensé pour avoir et de son acharnement à faire aimer une langue,
volé le feu du savoir et pour l’avoir si généreusement des auteurs, des textes, une culture qui lui doivent
et passionnément transmis à ses élèves et étudiants. aujourd’hui beaucoup et lui rendent si joliment la
À l’élève, à l’étudiant, à l’enseignant scolaire et passion qu’il leur a vouée.
universitaire, la Francophonie a témoigné d’une Joëlle Ayache
Carl Gerges (Promo 2005) conçoit la scénographie et le
réaménagement de « l’Espace des donateurs » de l’Institut du
monde arabe à Paris.
L’architecte libanais Carl Gerges ajoute sa touche personnelle à l’Institut
du monde arabe à Paris.
Le 21 septembre 2021 s’est tenue, au musée de l’Institut du monde
arabe à Paris, l’exposition « Lumières du Liban » qui retrace l’histoire de
l’art libanais, de 1950 à nos jours, en mettant en parallèle les œuvres de
cette période et leur contexte sociopolitique. Carl Gerges était invité à en
concevoir la scénographie, mais aussi et surtout à réaménager « l’Espace
des donateurs », l’un des espaces qui devaient accueillir cet évènement.
« L’idée, pour moi, était de créer un parcours, une plongée vers l’art et la
culture », explique Carl Gerges, « l’intégralité des murs et des cimaises
sont couverts d’une terre provenant du Liban, et les socles sont produits
avec la même matière. C’est quelque chose qui me tenait à cœur. C’était pareil quant à l’équipe qui
m’assiste pour la production et l’exécution de ce travail », ajoute-t-il.
Tiré du compte Instagram de L’Orient-Le Jour
Mayssa Karaa cartonne dans les médias pour
sa prestation à la prestigieuse ouverture de
l’Expo2020 Dubaï
Riche d’un parcours musical à l’international, Mayssa le moyen de développer leurs talents et mieux les
a fait ses débuts au Liban au sein de chorales investir dans la vie », révèle la chanteuse.
scolaires au Collège, « sa grande famille », comme
elle le précise. Parallèlement, Mayssa Karaa suit des cours de chants
Alors qu’elle n’a que sept ans, faisant partie de la et de piano au Conservatoire national libanais.
chorale du Petit Collège, son talent est découvert par Diplômée du Collège en 2007, elle entreprend des
Kamal Moukarzel, professeur de chant à Jamhour. Il études de génie civil à Boston. Au bout de quatre
l’avait repérée parmi les choristes et choisie comme ans, un chef d’orchestre français, présent à un de ses
soliste pour interpréter la chanson de Fairouz « 3a concerts, lui dit : « À la fin de ta vie, quand tu vas
esmak ghannayt » au concert de fin d’année, et, plus rencontrer le Seigneur, il va te dire : ‘’je t’ai donné un
tard, « Enta min » au cours du spectacle « Espérance don, qu’en as-tu fait ?’’ », elle décide alors de faire
2000 » (en mai 2000). de sa passion une profession. C’est ainsi que Mayssa
se consacre à sa carrière musicale et entreprend des
« J’ai toujours l’impression que c’est grâce à mon études à la prestigieuse Berklee College of Music.
école que j’ai su que j’avais un don. Le soutien et
l’opportunité que l’école m’a offerts sont uniques. Sa carrière débute par l’interprétation de la version
Je souhaiterais que chaque école à travers le monde arabe de « White Rabbit » de Jefferson Airplane,
prenne le temps de soutenir ses élèves et leur donne chanson originale du film américain « American

