Page 20 - Peurs sur la Colline
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Peurs sur la colline - classes de 4 e




               La soirée se déroulait à merveille quand soudain, les deux
               amies entendirent un bruit assourdissant provenant de la
               malle. Louise sursauta et demanda à Camille : « Que se passe-
               t-il ? »
               - Cette malle a été achetée par mes parents lors de l’une de
               leurs nombreuses expéditions, elle ne cesse d’émettre des
               sons, alarmants, je l’avoue...
               - Qu’est ce qui s’y cache à ton avis ? répliqua Louise
               - Je ne sais pas et je n’ai pas très envie de le savoir car ce sont
               des objets appartenant à mes parents et ils seront en colère
               s’ils découvrent que j’ai fouillé dans leurs affaires.
               - Vas-y… Vas-y… ils n’en sauront rien, j’te le promets ! »
               Camille n’avait plus le choix. Elle et son amie avaient cédé à la
               tentation d’ouvrir la malle.
               Arrivées à la cave, Camille ne voulait pas s’en approcher,
               toutefois  Louise,  curieuse,  voulait  résoudre  ce  mystère.
               Finalement, ce fut Louise qui ouvrit le coffre.

               À la plus grande surprise des deux filles, le contenu était plus
               qu’étonnant. «Un bout d’parchemin ! » rétorqua Louise à la vue
               du contenu.

               Toute cette histoire devenait de plus en plus étrange. Mais ce
               qui était écrit dessus était plus bizarre que l’objet en lui-même.
               Camille cherchait à s’en éloigner, néanmoins Louise était toute
               excitée et commença à lire le parchemin sans tenir compte de
               ce que disait son amie :
               « Venerunt ad me, Tenebrae viventem…»


               À ce moment-là, un éclair assourdissant fit trembler les deux
               jeunes filles. Camille se sentait mal. Elle avait la certitude que
               quelque chose n’allait pas. On dirait qu’un esprit démoniaque
               remplissait la chambre.


               Louise ayant fini sa lecture, éprouvait le même sentiment que
               Camille. Les deux jeunes filles étaient terrorisées. Soudain, un

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