Page 111 - Nous 296
P. 111
Nous du Collège - N 296 - Mars 2022 Carnet de Famille 111
o
Évelyne Mezher el-Khoury
Décédée le 7 janvier 2022
Enseignante de français dans le complémentaire de 1986 à 2013.
Mère de Fouad (Promo 1993), de Ghada (Promo 1995)
et de Issam (Promo 2001).
Évelyne el-Khoury, Peut-on passer sous silence le temps et l’énergie
une dame d’exception… que tu consacrais pour aider les enseignants novices
(et ce, en toute discrétion), les conseils avisés que
tu prodiguais, tes préparations de cours que tu
Chère Évelyne, partageais...
e m’adresse à toi à la deuxième personne, comme
Jje l’ai toujours fait et comme je le ferai toujours. Évelyne, permets-moi encore de te dire que tu es
Parce que tu es toujours présente, comme tous les l’incarnation du dévouement et de la générosité.
êtres chers qui nous ont quittés et qui continuent de Te connaître, t’apprécier et travailler à tes côtés a été
nous accompagner... autrement. une bénédiction dans ma vie et, j’en suis sûre, dans
celles de beaucoup de personnes.
Toi qui n’as jamais aimé être sur le devant de la
scène, toi qui as toujours travaillé dans l’ombre, Chère Évelyne, merci pour tout ce que tu nous as
qui as aidé, encadré et formé des générations apporté.
d’élèves, qui as toujours donné gratuitement de Tu vas beaucoup nous manquer.
ta personne à tous ceux qui ont croisé ton chemin, Repose en paix...
permets-moi ici de parler de toi... Je sais que de ton Ginette Salha
vivant, avec l’extrême humilité qui te caractérisait,
tu m’aurais empêchée de le faire, mais ici, je me
permets cette entorse pour honorer ta mémoire,
certes, mais aussi pour mettre en lumière toutes les
qualités et les valeurs que tu as incarnées durant les
nombreuses années où tu as enseigné le français au
Complémentaire, et où j’ai eu la joie de te côtoyer et
de travailler avec toi.
Comment parler de toi, Évelyne, sans évoquer
ta rigueur, ton souci de perfection, ton souffle et
ton endurance durant les nombreuses heures de
préparation et de correction que tu enchaînais
presque sans répit au Bureau de français.
Comment passer outre tes remarquables
préparations de cours, où tu alliais à l’exhaustivité de
tes corrigés la finesse de ton analyse, la profondeur
de tes interprétations et la richesse de ton style. Évelyne el Khoury en compagnie de collègues, 1988.
Comment oublier l’expression franche de ton regard,
l’éclat de ton sourire, la chaleur de ton rire.

