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Nous du Collège - N 299 - Juillet 2023
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Kaléidoscope scolaire 53
e bureau de coordination d’histoire a lancé un projet auprès des élèves de 1 :
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Limaginer Beyrouth en 2050.
Les classes de première se sont investies pour préparer une maquette représentant notre
Beyrouth futuriste. Comme nous le savons, le Liban sombre dans des crises diverses
économique, sociale, politique, financière et sociale. Malgré toutes les difficultés qui
freinent le développement de la capitale, « [Beyrouth] Elle est mille fois morte, mille fois
revécue» comme l’affirme avec assurance Nadia Tuéni. Et c’est dans cette perspective
que nous avons choisi de représenter Beyrouth victorieuse face aux difficultés qui voilent
sa beauté.
En 1 5, les idées originales ne manquent pas. Des gratte-ciels emblématiques
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embelliraient la capitale et conforteraient son rôle économique et politique. Un quartier
moderne accueillerait les investisseurs et les rassemblements politiques. À ces édifices,
s’ajoutent plusieurs espaces verts indispensables à la qualité de l’air mais aussi au mode
de vie des Beyrouthins qui pourront pratiquer le sport dans un environnement adéquat.
Par ailleurs, et pour jouer la carte futuriste, nous avons pensé aux points de recharge
pour les voitures électriques, ainsi notre Beyrouth futuriste sera une ville à la fois «eco-
friendly» et intelligente. Mais les valeurs de coexistence persisteront : en effet, l’église
aura toujours sa place à côté de la mosquée et la population libanaise préservera cette
tolérance qui prône la diversité.
Beyrouth 2050 est donc présentée comme multiconfessionnelle puisque différentes
religions y cohabitent. Un nouveau moyen de locomotion : un métro facilitera le
transport dans la capitale faisant ainsi de Beyrouth une métropole connectée à toutes
les villes libanaises.
De plus, la statue des martyrs, emblématique de notre patrimoine historique, retrouve
sa place entourée d’édifices modernisés à l’image. On a donc bâti une nouvelle ville
sur une base historique héritée des Anciens. Toutes les modifications et les additions
qui ont été faites sur la place des martyrs montrent que Beyrouth a été reconstruite et
a surmonté les crises environnementales, financières,
politiques et sociales. Notre classe qui symbolise la
nouvelle génération rêve d’une Beyrouth qui captiverait
le monde, attirerait les touristes et se distinguerait
par la préservation de son patrimoine historique. Les
maisons à caractère traditionnel seraient quant à elles,
également restaurées.
En guise de conclusion, les élèves de première se
sont projetés 27 ans dans l’avenir pour représenter
la capitale dans laquelle qu’ils aimeraient vivre. Cette
maquette symbolise une lueur d’espoir et c’est à
l’image de la chanson «Ellon ennak lebnani» de Assi
Al Hallani que les élèves ont exprimé leur sentiment
d’appartenance et d’amour à leur capitale.
Pierre Bou Gharios, Michel Atallah, Elie Kahwaji et Sara Saliba
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