Page 32 - Nous 294 - Février 2021
P. 32
32 4 août 2020 Nous du Collège - N 294 - Février 2021
o
me semble d’abord que les premiers bénéficiaires servir les autres est un privilège et nous essayons à
de notre projet ont été les éducateurs qui se sont chaque instant de le faire de tout notre cœur. Nous
investis soit dans les groupes de Partage-Parole soit savons bien que notre action n’est qu’une goutte
dans ceux de Réflexion-Action : le fait de pouvoir d’eau dans l’océan, mais sans notre action, cette
parler et de s’engager dans l’aide aux autres leur goutte manquerait. » Toutes les petites actions d’aide
a donné de la force pour traverser les épreuves accomplies avec amour sont autant de bougies qui
auxquelles nous sommes tous confrontés. Ensuite, gardent allumée la flamme de l’espérance dans les
notre action a aussi aidé, même de façon minime, moments de grande tempête et contribuent ainsi à
des éducateurs, des élèves et des familles qui en préparer, ensemble, un avenir meilleur…
avaient particulièrement besoin.
Katia Wehbé
Pour conclure, je reprendrai une phrase devenue très Pour l’équipe Remue-Méninges
célèbre de Mère Teresa : « Nous considérons que
Collège Saint-Grégoire, le 4 août 2020
n vous approchant du quartier tranquille de Geitawi, vous avez l’impression d’entrer dans une ville en
Echantier. Après l’explosion du Port de Beyrouth, rien n’est plus pareil dans les ruelles étroites de ces
vieux quartiers qui font de cette ville une ville unique. Nombreux sont les étrangers que Beyrouth fascine
et marque par ses contradictions et ses ambivalences, par ses paradoxes et par sa beauté désordonnée et
cafouilleuse. Allez comprendre !
Il y a Beyrouth dévastée, mais il y a aussi les Beyrouthins… ces habitants que l’on a qualifiés de résistants, de
résilients, à qui l’on assène coup sur coup et qui se relèvent à chaque fois. Ils sont dans les rues, suspendus
aux échafaudages, engloutis dans les tranchées, refaisant encore et encore canalisations ou câblages.
