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Le temps retrouvé DOSSIER 59

Dossier

lors que la crise sanitaire, doublée de crise
Aéconomique et financière, se prolonge sans nous
laisser entrevoir une quelconque sortie de tunnel, alors
que les relations humaines ont été suspendues durant
deux années, que notre réalité se trouve perdue dans
un monde virtuel, et que toute dépense pécuniaire est
décuplée, la question se pose : peut-on encore vivre
« normalement » ?
La reprise du lien social se fait de façon progressive
et la rentrée scolaire se fait quasi « normalement »,
l’année scolaire étant pourtant ponctuée de plusieurs
« isolements » et fermetures de classes. Si les sorties et les
loisirs sont relancés, mais à des prix exorbitants, quelle
place accorder aux loisirs et à la détente ?
Les jeunes aussi bien que les adultes pâtissent des effets
des différentes crises, à plusieurs niveaux, notamment à
l’heure où les coupures de courant viennent s’ajouter au
lot de soucis quotidiens. Notre équilibre de vie se trouve
chamboulé. « Santé mentale », voici une expressions
dans l’ère du temps.
Illustration Kate Hourani 3 2
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Si bon nombre d’adultes sont dépités face aux aléas du quotidien, les jeunes,
eux, sont résolus à voir la vie du bon côté et à tirer profit de toute situation, aussi
futile soit-elle, pour s’aérer les méninges. Ils ont «[…] décidé d’être heureux,
parce que c’est bon pour la santé», pour reprendre les dires de Voltaire. L’on
décèle chez eux une détermination certaine à ne pas baisser les bras et à
retrouver le temps perdu.
Dans la conjoncture actuelle des choses, force est de constater que l’heure n’est
pas aux lamentations, bien au contraire… Les jeunes nous appellent à nous
concentrer sur l’énergie vitale qui anime chacun de nous, à nourrir cette force
positive qui nous pousse à aller de l’avant.

Tout cela est très beau, diront certains. Mais, concrètement, dans la chair vive
de notre douloureux quotidien, comment réfléchir de façon positive ? Comment
maintenir une bonne santé mentale ? Comment apprécier les activités simples qui
ne nécessitent pas de gros moyens ? Voilà les questions que se posent Patricia
Bark, Yara Absi et Fatmé Daou dans le présent dossier. Elie Choueifaty, lui, se
soucie de l’environnement et nous parle de la conscience écologique développée
à la faveur des nombreux confinements que nous avons vécus. Quant à Térésa
Hindi, elle propose des conseils et astuces pour rester d’humeur positive, et ce,
malgré les contraintes de tous genres qui jalonnent notre vie de tous les jours.
N.Y. - BCP

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Nous du Collège - N 296 - Mars 2022