Page 75 - Peurs sur la Colline
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Le lendemain, une fois à l’entrée du parc, ils furent époustouflés
par les hauteurs vertigineuses des montagnes russes et le
nombre de personnes qui s’y trouvaient. Après avoir essayé
plusieurs manèges ils furent troublés par un vieil homme. À
ce moment, Anthony reconnut la tête de cet homme qui était
autre fois un des gardiens du parc. Cet homme avait beaucoup
de rides et le visage pâle. Le vieil homme les interpela et leur
dit de ne pas prendre le train fantôme. Anthony eut un mauvais
pressentiment mais pour ne pas avoir l’air d’un froussard
devant ses amis, il ne dit rien.
Dès qu’il mit sa ceinture de sécurité le train démarra. Une
fois dans le noir complet il entendit des cris et des sons qui
lui semblèrent étranges, mais il se dit que c’était normal pour
un train fantôme. Soudain, il fut aveuglé par une lumière
éblouissante et entendit la voix de son meilleur ami Charbel
qui disait : « À l’aide, au secou… !!! » À la sortie du manège
il se rendit compte que plus personne n’était auprès de lui.
Traumatisé par cette expérience insolite, il s’en enquit auprès
du vieil homme qui se contenta de lui murmurer à l’oreille :
« Je te l’avais dit ». Après cet incident, Anthony fut habité par
une angoisse profonde et resta coi devant l’absurdité de ce qui
venait de se produire. Il décida alors de mener l’enquête…
Sur les lieux de la mystérieuse disparition, Anthony trouva
un téléphone portable et remarqua que quelqu’un avait
désespérément tenté de composer le numéro d’appel
d’urgence 911. Il reconnut le portable de son meilleur ami
Charbel et fondit alors en larmes. C’est alors que, rongé par le
chagrin, il décida de faire un dernier tour de manège, monta
dans le train, et disparut à son tour ! Jamais plus personne
ne le revit… On dit aujourd’hui que les cris des jeunes gens
résonnent encore dans le tunnel du train fantôme.
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