Page 96 - Peurs sur la Colline
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Peurs sur la colline - classes de 4 e
C’était bizarre car c’était un jour d’automne. Je me levai alors
pour ouvrir la fenêtre de ma chambre quand je fus surpris
de la voir déjà ouverte ! Qui est-ce qui a ouvert ma fenêtre ?
Est-ce moi ? Je commençai à croire à quelque chose, à un être
impalpable, une entité invisible qui habitait ma maison, mais je
refusai de croire mon imagination. Je me sentais toujours mal,
j’avais besoin de me détendre.
Le lendemain, Je partis en vacances.
Trois semaines d’amusement s’étaient écoulées avant que je ne
rentre chez moi. Tout était normal, je croyais que c’était fini, mais
durant la nuit, je fus tiré brusquement de mon sommeil par une
voix qui disait des choses incompréhensibles. Je me tournai et
le vis, cet être épouvantable qui me hantait depuis longtemps.
Il était debout devant mon lit. Une horrible sensation s’empara
de moi. J’étais terrifié, horrifié ! Je bondis hors du lit, sortis de la
maison et me mis à hurler dans le quartier en disant que j’avais
vu un fantôme. Je finis dans un asile.
Ma vie était devenue triste, j’étais enfermé dans ce bâtiment
avec des gens fous. J’avais cru que mes problèmes paranormaux
étaient terminés, mais je me trompais ! Je me dirigeais un soir
vers mon lit et m’apprêtais à fermer les yeux, quand je ressentis
cette même chaleur mystérieuse qui me coupa le souffle. Il
m’avait suivi ! Il me scrutait méchamment et me dit doucement
« tu ne m’échapperas point ! » Je me redressai, l’air ahuri, en
proie à une horrible terreur…
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