Page 107 - Peurs sur la Colline
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t-il », « D’où provient ce bruit ? » Je passai toute la journée
               troublé et perturbé par les évènements inexplicables de la
               veille. Ceci n’était pas possible ! Le soir même, après avoir lu
               pour me changer les idées, je m’endormis en espérant passer
               une nuit agréable. Mais, ce fut tout le contraire : je me réveillai
               au milieu de la nuit pour apporter un verre d’eau. Soudain,
               j’eus l’impression d’avoir vu une silhouette d’une blancheur
               effrayante. Mes jambes restèrent clouées sur place figées
               de peur. J’avais le souffle coupé et le front plissé. La peur se
               dessinait sur mon visage et je me mordais les lèvres. Après
               quelques instants, je me précipitai dans ma chambre, toujours
               ébahi et effrayé de la scène qui venait de se passer. Cette nuit-
               là, je n’avais pas fermé l’œil. Quelques heures passèrent.

               Elles  me  parurent  des  années.  Le  soleil  se  leva  enfin  ! Une
               nouvelle journée m’attendait. J’ignorais à quelles aventures et
               à quels obstacles je ferai face ce jour-là. Alors que je descendais
               les escaliers pour me diriger vers la cuisine, je trouvai une lettre
               cachetée qui m’était destinée. Je restai sans voix. Ma seule
               option était de la ramasser et la lire.  Tout à coup, je fus
               paralysé de peur. Je lus : « vous avez réussi le niveau 1. Vous
               passez maintenant au niveau 2 ». J’avais la chair de poule et
               j’écarquillais mes yeux. N’en pouvant plus de toute cette folie,
               je montai à toute allure dans ma chambre, toujours stupéfait
               de ce qui venait de se passer. Soudain, une panne d’électricité
               plongea la salle dans une obscurité profonde. Je sentis une
               douleur inexplicable à la cuisse. J’allumai rapidement ma
               lampe torche pour voir ce que c’était : on m’avait poignardé !
               Mon premier réflexe fut de retirer le couteau de ma jambe. Je
               perdis beaucoup de sang ! Je ne sus quoi faire, alors je fis ce
               qu’ils voulaient que je fasse, ce que je devais faire depuis le
               tout début : ce soir j’achevai mon combat …

               Si vous lisez ce journal, c’est que j’ai mis fin à ma vie.




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