Page 42 - Peurs sur la Colline
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La soirée de Jean Charles Victor





               Pio Verne, Adib Tohmé, Ralph Haddad, Andrew Bassil - 4 3
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               N.B  :  Merci  à  Moussa  Samaha  qui  ne  fait  pas  partie  du  groupe  mais  qui  a
               collaboré à donner quelques idées utiles pour notre récit.

                  ’était une nuit d’encre. Le silence régnait. La maison de Jean
              CCharles Victor - ou plus communément appelé Jeannot par
               ses proches - était complètement plongée dans la pénombre
               absolue. Jeannot, dont la passion était de regarder des séries
               qui glacent le sang, eut alors l’idée de visionner le film le plus
               terrifiant de l’année. Le jeune homme n’était point effrayé par
               ce genre de séries. Il y prenait vraiment plaisir. Il s’affala alors
               sur son canapé et alluma la télévision. Il inséra le disque dans le
               lecteur DVD. Le film débuta. Mais à mesure que le film avançait,
               la frayeur s’emparait petit à petit de son âme. Puis, quand la
               terreur atteignit son apogée, il ne put plus supporter et éteignit
               la télévision d’un coup sec de télécommande.  C’est alors que
               l’idée de boire de l’eau lui vint à l’esprit. Il se dirigea alors vers
               la cuisine et avala une grande gorgée d’eau fraiche pour se
               désaltérer. Peu après il retourna dans sa chambre dans le but
               de sombrer dans un sommeil réparateur. Dès qu’il franchit le
               seuil de la porte, il entendit des mots venant de la télévision : «
               JEAN…CHARLES…VICTOR » ! Puis, la télévision s’éteignit toute
               seule.  Sous l’effet  de l’angoisse, aucun mot  ne put  sortir de
               sa bouche, il était pétrifié. Il s’allongea dans son lit, effaré par
               l’événement qui s’était déroulé. Il tenta de retrouver son calme
               et se dit : « Il faut bien que je reste paisible, quand même, ça ne
               peut être que des hallucinations due à ma journée esquintante
               et aux idées angoissantes du film … ».



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