Flânerie en Egypte (16 juin 2009) : Jamhour-sur-Nil !

Printer-friendly versionSend by email

Le Centre Sportif, Culturel et Social du Collège Notre-Dame de Jamhour
Flânerie en Egypte
Mardi 16 juin 2009
Texte du Père Bruno Pin

[Album photos]


L'espace de la soirée du mardi 16 juin, le Centre Sportif, Culturel et Social du Collège Notre-Dame de Jamhour, s'est féériquement transporté vers d'autres cieux, ceux si lumineux de la « Mère du Monde », l'Egypte.

Pour cette dernière « Flânerie à travers le monde » de la saison, le Tout-Jamhour culturel, invités, fidèles participants, organisateurs, se pressait dans les vastes espaces de l'accueil et de l'exposition. L'ambiance égypto-orientale s'y faisait sentir dès le seuil, grâce aux aimables hôtesses portant avec élégance des costumes de princesses orientales. Les grands airs de la musique égyptienne et les rafraîchissements prédisposaient à l'évasion.

Premier pôle de cette soirée, l'exposition sur « Le centenaire du cinéma égyptien » drainait vers les cimaises les groupes d'invités attentifs à reconnaître sur ces affiches de collection, les titres de ces films qui avaient enchanté des générations de fans du cinéma égyptien et de ses plus célèbres acteurs.
Justement les organisateurs avaient eu l'idée géniale d'inviter « la Vedette ». M. Hussein Fehmi, précédé par sa célébrité, était le centre d'attraction de la soirée. Subissant avec aisance et humour les assauts massifs des caméras et des micros des chaînes locales et régionales, il arborait son célèbre sourire et répondait avec grâce aux questions des médias « people ». Mais les invités n'étaient pas en reste pour s'approcher de l'artiste et réclamer une photo en sa compagnie.
Ainsi, l'espace d'une pause, bien des dames présentes, et des plus enthousiastes, retrouvaient les sentiments que l'artiste, par ses films, avait fait naître en elles, dans leur jeunesse. En considérant les sourires ravis des fans féminins de Hussein Fehmi, point n'est besoin de disserter savamment sur l'influence du cinéma égyptien !
D'ailleurs Hussein Fehmi intervint avec la même souriante aisance au cours de la conférence que Mme Mona Ghandour donna, justement, sur le thème du cinéma égyptien. En experte talentueuse, elle passionna l'auditoire intéressé et ravi par le dialogue entre elle et Hussein Fehmi.
Puis trois interventions scellèrent la dimension culturelle de cette Flânerie : Mme Joumana Hobeïka, vice-président du Comité directeur du Centre, en fit une présentation générale : « Cette Egypte, carrefour des arts qui chavirent entre réalisme et sensualité, s'enorgueillit aussi des ses racines et civilisations». Le R.P. Salim Daccache, recteur du Collège, toujours aussi maître de son sujet, développa la célèbre formule « L'Egypte, mère du monde ». Et en cette soirée, si bien commencée, tous les participants se reconnaissaient enfants adoptifs de cette Mère culturelle.
S.E.M. Ahmad El Bidawi, ambassadeur d'Egypte au Liban, s'adressa  avec beaucoup d'affabilité à l'assemblée, devenue culturellement égyptienne. En se faisant devant nous le témoin de la sagesse millénaire héritée par les siècles de civilisation de son pays, M. L'Ambassadeur réaffirmait la tout aussi séculaire amitié qui unit le Liban et l'Egypte.

Puis l'heure était venue de passer aux plaisirs, tant attendus, qui s'offraient aux « Flâneurs », confortablement installés sur la pelouse du Centre.
Le buffet de dimension pharaonique présentait tout ce que la finesse gastronomique de l'Egypte a pu créer pour le plaisir du fin gourmet. Les plats traditionnels qui ont acquis leurs lettres de noblesse, avaient été élaborés par le Chef Abdel Menhem Fattah Ghanim et son adjoint Ashraf Hassan Al Arabi, et par « Cat & Mouth ».
Pour célébrer la symbiose des plaisirs du goût et ceux de l'enchantement musical, la célèbre troupe RIDA offrait sur la scène les merveilleux mouvements de ses danseurs virevoltant avec légèreté au rythme des musiques folkloriques.
Chacun se laissait emporter par la magie orientale de la soirée faite de saveurs nouvelles, de couleurs tourbillonnantes, de musique et de rythme de l'Orient.

En cette soirée, pour notre plus grand plaisir culturel, l'Egypte amie se faisait Fête. Et le « Jamhour-sur-Nil » d'un soir en était l'émerveillé et reconnaissant participant.