Le plus enthousiaste n’est pas celui qu’on pense.
Je ne reviendrai pas sur les objectifs du concours de culture générale lancé pour la première fois l’année passée en Seconde (2017-2018) (Cf. article de Jean-Vladimir el Khoury). Nous avons voulu réitérer l’expérience en Première, avec au départ la crainte d’un faible taux d’adhésion. Une participation individuelle, prise sur le temps de la récré, et de surcroît facultative, ne risquerait-elle pas de décourager les élèves ? Ajoutons à cette inquiétude la perspective d’un travail supplémentaire : composer les questions et corriger les épreuves.
Première surprise lors des premières éliminatoires, le nombre des candidats (140) que nous avons dû répartir dans les deux salles d’étude, avec un constat affligeant, celui des vieux réflexes pavloviens issus du contexte familier de la salle d’examen, c’est-à-dire les tentatives (innocentes) de fraude. À ces antagonistes appliqués, il fallut expliquer que permettre au voisin de copier diminuait ses propres chances d’être sélectionné…
Eh oui, un concours n’est pas un examen, seuls les meilleurs sont retenus.