Cérémonies : fête de du drapeau et de l’indépendance du Liban (21/11/2013)

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Cérémonies de la fête de du drapeau et du 70e anniversaire de l’indépendance du Liban [jeudi 21 novembre 2013]

Dans un contexte fortement marqué par la violence des derniers jours dans le pays, la célébration de l’indépendance au Collège s’est faite en plusieurs temps.

Il y eu d’abord le lever du drapeau au Petit Collège, suivi respectivement à 9h par la cérémonie des moyens (4e et 3e) dans la Halle Saint André, puis par celle des grands et enfin par la cérémonie des 7e, 6e et 5e.

Chez les Moyens

Arborant le drapeau libanais sur la poitrine, les délégués de classes ont lancé le coup d’envoi en levant simultanément le drapeau du Liban et celui du Collège.

L’hymne national a été entonné avec respect, suivi d’une minute de silence, en mémoire des martyrs disparus pour le Liban.

Après le mot des délégués des 3 préfectures qui ont fermement affirmé leur attachement à leur pays, P. Charbel Batour, vice-recteur et préfet de Saint-Luc, a prononcé son allocution. (voir plus loin) 

Chez les Grands

Les élèves du secondaire ont à leur tour célébré la fête de l’indépendance lors d’une cérémonie qui a débuté par le mot d’accueil de Mme Violette Ghorra, suivi du lever des couleurs et de l’hymne national. Madame Ghorra a ensuite invité l’assistance à  observer une minute de silence en mémoire des nombreux martyrs du Liban.

Léa Helou (Te), Mlle Lélette Chaer et le père Charbel Batour ont par la suite respectivement pris la parole aux noms des élèves, du corps professoral et du Collège.

Le P. Charbel Batour a délivré un message d’espérance et de pragmatisme, évoquant le souvenir d’une cérémonie américaine vécue aux USA une dizaine d’années plus tôt. Il en a tiré une forte leçon de respect et le sentiment d’appartenance à une patrie. « Mais pourquoi cette comparaison ? » devait-il s’interroger avant d’expliquer que « nous pouvons apprendre des grandes nations sans renier notre appartenance, en renforçant au contraire le lien qui sous attache les uns aux autres et à notre pays. »
« Que faire face à la haine qui menace le Liban ? » Le P. Batour a rappelé les chances que les Libanais n’ont pas su saisir et qui mettent aujourd’hui en péril notre indépendance.
« Notre attachement au Liban est fait de petites choses » a-t-il déclaré. « Par le respect de la nature nous servons notre pays, par les études que nous entreprenons et que nous remettons au service du  pays,  par notre fierté à porter les valeurs nationales, voilà comment on s’achemine vers la véritable indépendance. »     
Le P. Charbel Batour a exprimé en conclusion son vœu d’une indépendance plus concrète l’année prochaine et d’un engagement citoyen réfléchi de nos élèves.