Participation de la Chorale et de l’Orchestre de Jamhour à la Rencontre œcuménique internationale des jeunes à Beyrouth

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Organisée conjointement par la communauté de Taizé et par le Conseil des églises du Moyen-Orient, et par les Église du Liban, la rencontre de Beyrouth revêt un intérêt particulier pour tout Libanais et spécialement pour notre chorale et orchestre de Jamhour. En effet, c’est bien dans notre collège qu’ont retenti pour la 1re fois au Liban les mélodies de Taizé, figurant depuis 2010 au répertoire de la chorale et de l’orchestre Notre-Dame de Jamhour, sous la direction de Haytham Azzi.

 

La Chorale et l’Orchestre de Jamhour au cœur du programme

CD de chants de Taizé en arabe

Cette rencontre ouverte aux jeunes entre 18 et 35 ans a été immortalisée par la production d’un CD de chants de Taizé, interprétés en arabe et enregistrés en l’église du Collège. Deux chorales ont pris part à l’interprétation de 16 chants, la Chorale du Collège (ses membres âgés de 18 à 35 ans) et la chorale de la cathédrale Saint-Georges des maronites à Beyrouth, formant un chœur d’une cinquantaine de personnes auxquelles se sont joints deux frères de Taizé, Maxime et Sébastien et deux musiciens professionnels (La guitariste hongroise Annamaria Kertész, concertiste baroque et l’hautboïste Française Yasmine Doukali). Notons que Annamaria Kertész a animé un workshop à Jamhour pour les élèves guitaristes de la classe de Haytham Azzi.

 

La rencontre du 22 au 26 mars 2019

Un programme surchargé attendait les 1600 participants, 400 jeunes venus d’Europe, 400 des pays arabes et 800 Libanais de toutes les églises qui étaient à la fois hôtes et participants.

23 mars, la prière matinale a été organisée simultanément dans plus de 50 paroisses, les guitaristes de Jamhour se sont déployés sur 7 paroisses pour assurer l’animation musicale, sachant que pour les chants de Taizé, la guitare classique est le principal instrument. Des workshops dans ces mêmes paroisses ont suivi la prière, puis cap sur le Sea Side Arena pour la prière de midi où plus de 2000 participants ont écouté les cantiques de la Chorale œcuménique (dirigée par trois chefs : Charbel Hraoui, chef du chœur de la cathédrale Saint-Georges, Youssef Iskandar, chef de chœur au Caire et Haytham Azzi). La soirée du 23 était réservée à des workshops spirituels dans les paroisses du centre-ville avant la reprise de la prière du soir.

24 mars, prière du soir animée par la Chorale œcuménique.

25 mars, fête de l’Annonciation : Pour cette occasion spéciale, les organisateurs avaient prévu une prière islamo-chrétienne à midi, suivie d’un concert donné par la Chorale de Jamhour et la Chorale Al Fayha’, à la cathédrale Saint-Louis des Capucins.

Ce jour-là, la chorale NDJ a interprété la Messe Brève de Gounod ainsi que des chants marials des liturgies syriaque, maronite, byzantine et des chants traditionnels italiens et latins. Des chants de tradition française étaient également au répertoire, ainsi que l’hymne du Collège : Notre Dame de la Colline, et pour clôturer, c’est un Ave Maria un peu spécial qui a résonné, celui écrit par Sami Bou Atmé sur une musique signée Haytham Azzi.

Pour sa part, la chorale Al Fayha’ a interprété des chants traditionnels libanais et des cantiques islamo-chrétiens a cappella, harmonisés par Édouard Torikian. La chorale est dirigée par Maestro Barkev Talakian.

Clôture de la rencontre de Taizé à Beyrouth avec la Chorale œcuménique au Sea Side Arena. Au-delà de ce que le programme prévoyait, les participants ne quittaient pas les lieux, nous confie Haytham Azzi. La chorale avait prévu 3 ou 4 chants, elle en a interprété une dizaine. C’est simple, les gens étaient heureux et souhaitaient y rester…

 

Quelques choristes nous donnent leurs impressions :

- Nous avons participé aux rencontres de Taizé en 2012 à Rome puis en 2014 à Prague, mais ce que nous avons vécu ici a été particulier, puisque nous avons senti que nous étions ambassadeurs de notre pays, nous avons fait notre possible pour que les étrangers gardent du Liban ses valeurs et sa richesse humaine autant que sa beauté.

- L’énergie et la paix qui émanent de ces rencontres nous touchent énormément.

- Celui qui a trouvé la paix, que va-t-il chercher encore ?