Nous du Collège

Nous du Collège n°291, juillet 2019

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Nous du Collège n°291, juillet 2019

De la vie à l’école à l’école de la vie

 

« L’éducation ne se borne pas à l’enfance et à l’adolescence. L’enseignement ne se limite pas à l’école. Toute la vie, notre milieu est notre éducation, et un éducateur à la fois sévère et dangereux. » Paul Valéry

 

Si l’éducation commence à la maison, elle se poursuit et se consolide bien à l’école, qui lui assure un environnement propice, basé sur des valeurs propres à elle et une mission bien définie à accomplir auprès de ses élèves. C’est dans cette optique que le Collège met à la disposition des élèves, outre l’enseignement des matières de base, divers moyens pour se former et s’épanouir au niveau personnel, comme par exemple les activités sportives, sociales, culturelles et artistiques, mais aussi technologiques (à noter l’ouverture de l’Académie de Robotique et d’Intelligence Artificielle au Collège en juillet 2019), ainsi que les différents mouvements (scout, MEJ, CAS), etc.

Elle arme ainsi les jeunes qui lui sont confiés du bagage nécessaire pour affronter la vie extrascolaire et compléter par là même l’éducation qu’ils ont reçue sur les bancs de l’école. Certains deviendront politiciens, d’autres éducateurs ou hommes d’affaires, ou encore artistes ou hommes de religion. Nous retenons ici l’exemple de deux anciens élèves de Jamhour qui se sont illustrés dans leur carrière : feu le patriarche Cardinal Mar Nasrallah Boutros Sfeir auquel nous rendons hommage dans les pages du Carnet de famille, et M. Sélim Bassoul, PDG de Middleby Corporation et fondateur de Bassoul Dignity Foundation, parrain de la Promotion 2019 (voir rubrique Promo). Si l’un était l’incarnation du dialogue interreligieux et du vivre-ensemble, l’autre a pu tirer bien des leçons de ses échecs scolaires pour percer dans une carrière à l’international et s’investir de surcroît dans l’humanitaire. Ces anciens, tous deux des exemples d’humilité malgré leurs postes haut placés, reflètent bien les valeurs transmises par l’éducation scolaire à Jamhour, mais aussi par les leçons de la vie.

Nous du Collège n°290, février 2019

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Nous du Collège n°290, février 2019

Chantiers, réformes et projets…
Notre Collège en perpétuel développement

Charbel Batour, S.J.
Recteur

 

Chantiers sur les trois campus

Un chantier a déjà commencé il y a deux ans, il sera terminé l’été prochain. Après consolidation des assises du bâtiment des laboratoires, sa terrasse sera aménagée en cour de récréation couverte pour les classes de Première et de Seconde. Les élèves de ces classes n’ont jamais profité d’un espace adéquat à l’abri de la pluie en hiver, et du soleil au printemps et en été. Il est temps qu’ils en disposent d’un !

L’été dernier, nous avons achevé la réfection de la cour de récréation des 12e-11e. Avant les travaux d’aménagement, cette cour était devenue un espace peu sécurisé pour les tout-petits. Aujourd’hui, nous avons une cour revêtue de tartan, la matière de revêtement de sol la moins dangereuse pour les élèves. Le nombre d’accidents dans cet espace a diminué de 90% depuis la rentrée, cette année. Vue du ciel, sur la carte Google par exemple, cette cour semble bien épouser la couleur verte de la forêt. Vert, orange et bleu ont égayé cet espace un peu triste autrefois.

D’autres cours verront leur structure s’améliorer ou être complètement restaurée dans les années à venir. Cela dépendra de notre capacité de lever des fonds pour mener à bien les travaux nécessaires.

Le grand chantier du Collège Saint-Grégoire (CSG) fut l’événement le plus important de l’été 2018. Avec un campus au cœur d’Achrafieh, Jamhour se développe davantage à Beyrouth. Plusieurs projets sont déjà envisagés pour notre campus beyrouthin ; ils seront dévoilés dans les mois à venir. Par l’acquisition de l’ensemble de l’école arménienne Sainte-Suzanne, le Collège s’est considérablement agrandi, la circulation est nettement plus fluide et les élèves disposent d’espaces beaucoup plus importants pour étudier et pour se reposer. En septembre 2018, le CSG s’est bien métamorphosé. Il va toujours de l’avant.

Nous du Collège n°289, juillet 2018

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Nous du Collège n°289, juillet 2018

La joie des vacances, la joie de l’achèvement

L’année scolaire 2017-2018 touche à sa fin. Quand ce numéro du Nous du Collège sera entre les mains de nos lecteurs, les élèves et les enseignants seront pratiquement en vacances. Les vacances, certes, sont plus qu’attendues après quelques mois de travail et parfois de tensions scolaires et institutionnelles. L’idée d’avoir un temps ouvert, l’idée d’avoir un temps vacant, un temps où rien n’est programmé, ni le réveil le matin, ni les cours à assurer ou à suivre, ni des devoirs ou des évaluations à faire ou à corriger, ce temps est sûrement une source de repos et une source de joie.

Mais cela va sans dire qu’il y a joie et joie. Nous pouvons être tentés d’appeler joie n’importe quel sentiment de bonheur passager ou de plaisir éphémère, alors que la joie implique un bonheur et des plaisirs vécus. Le contraire est loin d’être vrai. Dans tous les cas, nous soulignons depuis des années que, dans notre communauté, nous ne sommes plus d’accord sur ce que nous voulons dire par le mot « joie », qui risque d’être une source supplémentaire d’ambiguïté et d’incompréhension entre nous. J’ose dire qu’autour de ce concept de joie nous pouvons noter une divergence dans les valeurs auxquelles nous sommes attachés. Autrement dit, de la définition de la joie dépend notre échelle de valeurs. Pour cette raison, ce sujet me semble de première importance. Il y a quelques années, nous avons pris la joie à l’école comme le thème de toute une année scolaire et nous avons essayé de définir les lieux concrets de la joie à l’école, et les difficultés qui nous empêchent parfois de vivre cette joie qui demeure ce que chaque cœur humain désire et vers lequel tout un chacun tend. Mais nous ne nous sommes pas attardés sur les ambiguïtés de la joie imaginée ou anticipée, qui diffère radicalement de la joie vécue réellement au plus intime de nous-mêmes et qui est de l’ordre du don de la vie…

Nous du Collège n°288, mars 2018

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Nous du Collège n°288, mars 2018

Le Nous du Collège fête ses 80 ans

Il y a 80 ans, les jésuites du Collège Secondaire de l’Université Saint-Joseph, ont pensé la nuit de Noël 1937, à fonder le Nous, le journal de leur Collège.

Depuis, le Nous continue de refléter la vie du Collège et de vibrer au rythme de la vie scolaire de ses élèves et de son corps enseignant. Cela fait 80 ans que le Nous du Collège nous accompagne sans cesse dans cette aventure quotidienne qui s’appelle « l’éducation », elle parle des talents et de l’excellence de nos petits et de nos jeunes, elle raconte leurs exploits sportifs et technologiques ; elle leur donne l’espace de s’exprimer par la plume ou le dessin, elle fait écho à la belle musique qu’ils font retentir, elle raconte leur générosité dans le travail social, elle relate les aventures des camps scouts et du MEJ, elle illustre leur vie au Collège et ailleurs par des photos aux multiples couleurs.

Depuis 80 ans, que de choses se sont passées au Liban et dans le monde et dont le Nous a été le miroir. Un an après le travail dynamique du Père Louis Tresca, S.J. pour fonder cette Gazette, la deuxième guerre mondiale éclate. Cinq ans après, le Liban obtient son Indépendance. À ses vingt ans, le soulèvement de mai 1958 a eu lieu, signe précurseur de la fameuse Guerre de 1975 qui a déchiré le pays et la communauté du Collège. 44 ans après, l’armée israélienne envahit le pays, campe au Collège en humiliant notre communauté et les Pères du Collège. L’armée syrienne et ses alliés détruisent une bonne partie du Collège le 13 octobre 1990 et assurent la mainmise totale sur le pays quelque 52 ans après la fondation du Nous.

Concours des 80 ans du Nous du Collège

Concours des 80 ans du Nous du Collège

La remise des prix au concours de la meilleure couverture du Nous du Collège a eu lieu le vendredi 26 janvier 2018 en salle d’académie.

Sur les 71 dessins du CNDJ et du CSG, le jury a sélectionné 4 œuvres comme suit :

Nous du Collège n°287, juillet 2017

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Nous du Collège n°287, juillet 2017

Éditorial : Notre Nous du Collège s’adapte...

Le papier est-il voué à disparaître ? À l’ère où le numérique prend le dessus, où la bonne orthographe des mots tend à se perdre sous l’influence du langage texto, le débat fait rage : papier ou numérique ?

Certains préfèrent encore le contact et l’odeur du papier, alors que d’autres préfèrent la légèreté des liseuses numériques. Les avis sont partagés ; l’une ou l’autre version présentent autant d’avantages que d’inconvénients.

Si le numérique permet de réduire les coûts d’impression et la consommation d’énergie pour protéger l’environnement, il n’en demeure pas moins qu’il présente certaines limites pour l’éditeur ou l’auteur comme le plagiat ou le rythme effréné imposé par de nombreuses sources concurrentes. On entend effectivement souvent parler de crise de la presse écrite, de concurrence déloyale d’Internet, d’accès immédiat à l’information via les réseaux sociaux, au plagiat sans vergogne de contenus… Oui, ces situations sont vécues au quotidien par des journalistes et subies par des lecteurs qui se trouvent dans l’obligation de s’adapter et d’accepter bien souvent une information au rabais…

L’équipe du Bureau de Communication et de Publication au Collège rencontre elle aussi ces problèmes mais dans une moindre mesure. Que d’informations, de textes de comptes rendus d’activités sont-ils repris sur Facebook sans aucune mention du nom de l’auteur ni de la référence à la source… Mais passons, ce sont hélas les règles du jeu !

Le Nous du Collège s’adapte aussi au numérique, mettant en ligne dès 2009, sur le site Internet de Jamhour et de Saint-Grégoire, une sélection d’articles classés « grand-public ».
Mais aujourd’hui les enjeux sont différents, on se soucie d’écologie, on tente d’éviter le gaspillage… C’est pourquoi, à l’initiative du Père Recteur, le BCP a réalisé un sondage d’opinions auprès des parents avant d’opter pour la distribution d’une seule copie du Nous du Collège (version papier) par famille. Parallèlement, depuis 2015, le Nous se retrouve intégralement sur le site Internet du Collège, permettant ainsi aux lecteurs d’y avoir accès en tout moment, en tout lieu.

Dans l’espoir de porter longtemps encore le Nous au plus grand nombre de Jamhouriens et non Jamhouriens, nous poursuivons notre publication bisannuelle qui représente un espace d’expression pour de nombreux élèves et qui aide à maintenir le contact avec les parents et les Anciens partout dans le monde.

La rédaction

Nous du Collège n°286, février 2017

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Nous du Collège n°286, février 2017

 

Éditorial : Le harcèlement, un fléau scolaire
Charbel Batour, S.J.
Recteur

Au sein de notre établissement scolaire, et à l’instar d’autres écoles, beaucoup d’élèves sont victimes de harcèlement. Physique, verbale ou même psychologique, cette violence malsaine s’exerce gratuitement à leur encontre, avec intention de nuire et d’humilier. Parfois, ce harcèlement ne se limite pas aux grilles du Collège puisqu’il trouve sur les réseaux sociaux et dans l’espace cybernétique un moyen de prédilection pour s’intensifier. Si chacun peut devenir cible de harcèlement, sur base de n’importe quel prétexte ou critère un tant soit peu discriminatoire (résultats scolaires, poids et taille, profession des parents, statut de nouvel élève, etc.), les élèves en situation de fragilité sont des souffre-douleur de choix pour les agresseurs qui trouvent en eux des victimes idéales, incapables de se défendre par manque de maturité, à cause de leur fragilité, de leur personnalité ou tout simplement de leur différence d’âge.

Nous du Collège n°285, juillet 2016

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Nous du Collège n°285, juillet 2016

Éditorial : Prendre le temps de réfléchir

Apprendre à « Penser par soi-même », tel devrait être, selon Philippe Meirieu1, le but de l’éducation.  En effet, penser par soi-même suppose d’accéder à un rapport critique à la vérité. Et, toujours d’après Meirieu, « c’est le rôle de l’autorité éducative que de créer les conditions de ce rapport ». Mais l’autorité de l’adulte est d’abord et avant tout « une affirmation de l’antériorité », en ce sens que l’enfant doit comprendre « qu’il ne s’est pas fait tout seul et qu’il n’est pas arrivé dans un monde vide. »

Seulement voilà, les connaissances antérieures ne sont pas directement accessibles : il faut les chercher, les découvrir petit à petit, s’efforcer de les comprendre. Ainsi, selon Meirieu, les deux piliers de l’éducation à l’autonomie sont la démarche expérimentale et la recherche documentaire. Mais pour cela, il faut être capable de s’associer avec d’autres. Chose qui n’est pas toujours simple « tant est grande la tentation de vivre dans l’obsession de ses propres désirs et de ne considérer que ses intérêts immédiats. C’est pourquoi s’associer suppose un engagement dans un « faire ensemble » et une confrontation, à cette occasion, avec autrui. Avec mes proches et, petit à petit, avec des êtres qui me sont plus lointains, voire étrangers. Et c’est, là encore, le rôle de « l’autorité éducative » que de créer la possibilité d’accéder au « faire ensemble » et à ses exigences ». Dans ce but, il faut s’efforcer de faire échapper l’enfant et l’adolescent à la tyrannie du tout-tout de suite et les inciter à prendre le temps de réfléchir. C’est ainsi qu’on accède à une forme de relation avec les autres qui tolère le désaccord. Et le rôle de l’adulte est donc, ici, de permettre à des personnes de réaliser ensemble une tâche commune, en dépit de leurs différences, plus encore, en raison de leurs différences.

Nous du Collège n°284, février 2016

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Nous du Collège n°284, février 2016

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Éditorial : Vivre ensemble

Au CNDJ nous vivons ensemble des années entières pour pouvoir enfin dire « Nous du Collège » et raconter notre Nous du Collège. Comme tout usage fréquent d’une expression ou d’un titre comme le Nous, ce titre que nous donnons à notre périodique biannuel risque de perdre son poids et sa signification profonde. Un élève, un professeur ou un parent ne serait guère en cohérence avec l’esprit du CNDJ si jamais il ou elle dit : Je du Collège. Autrement dit, Jamhour ne peut être qu’une identité de « Nous », une identité forgée par une communauté multiple et de différentes générations. Le numéro présent de notre « Nous » n’est qu‘une séquence de cette histoire qu’on ne cesse d’écrire d’une génération à l’autre et qui ponctue notre vivre ensemble. Notre vivre ensemble nous permet de parler du Nous du Collège ; notre Nous du Collège rend témoignage à notre vivre ensemble.
Les activités que couvre le numéro présent disent quelque chose de l’effort qui se déploie à l’école pour que notre vivre ensemble soit productif et bénéfique. La vie grouille dans notre établissement et dans le coeur de nos élèves. Elle se manifeste sous ses différentes formes : scolaire, pédagogique, sportive, spirituelle, culturelle, musicale, sociale, technologique… Toutes montrent à quel point notre vie ensemble est valorisante et revêt une importance capitale pour chacun d’entre nous.
Ainsi le Nous ne peut se réduire à une série d’images… les images qui intéressent de prime abord tout lecteur ne sont que quelques traces éphémères d’une vie aussi riche que cachée ! Le Nous excède même tout mot écrit, tout texte rédigé, toute opinion exprimée et tout récit, car la parole qui est à l’origine du « Nous » est le fruit d’une rencontre entre des personnes concrètes et réelles qui vivent ensemble et partagent un même espace, une même éducation et un même temps ! Ce document que tout lecteur a entre les mains transmet des bribes d’espace et de temps communs qui ont conditionné les multiples rencontres qui constituent notre vie commune au CNDJ.
Pour promouvoir davantage cette vie et pour améliorer la qualité des rencontres qui la ponctuent, plusieurs projets ont vu le jour ou sont sur le point de le faire :

Nous du Collège n°283, juillet 2015

 

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Nous du Collège (n°283 - juillet 2015)

 

  • Editorial (fichier pdf 200kb)
  • Fête de l’éducateur version 2015 : Celui qui est maître de l’éducation peut changer la face du monde. Leibniz (fichier pdf 1.2MB)
  • Portrait d’un recteur : fin de la mission du R.P. Bruno Sion au Collège (fichier pdf 1.3MB)
  • Errata
    • SV3 : Laïus (fichier pdf 194kb)
    • Tous au cinéma (p.17) : Les sorties au cinéma ont été organisées par l’AEFE et non par le Collège.
    • Le concours Moubarat al Ouloum 2015 remporté haut la main (p.40)
      • Il s’agit de trois compétitions différentes et indépendantes, ne se regroupant pas sous le titre Moubarat al Ouloum :
      1. Twenty First Annual Science, Mathematics and Technology Fair, a eu lieu à l’AUB les 18 et 19 avril 2015.
      2. Seventeenth student Science, & Arts Fair, a pris place à la LAU les 4 et 5 mai 2015.
      3. Moubarat al Ouloum 2015, s’est déroulée les 7, 8 et 9 mai 2015 au siège même de l’UNESCO.

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