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Cadrer l’usage des écrans avec la règle des 3-6-9-12

Utiliser une règle nette et précise encouragée par les spécialistes peut se révéler un bon moyen pour encadrer plus fermement l’usage des écrans à la maison. Elaborée par Serge Tisseron, psychiatre s’intéressant de près à l’impact des outils numériques sur le développement de l’enfant, la règle des 3-6-9-12 est pleine de bon sens et fournit des repères clairs et utiles à rappeler.

P. Charbel Batour interrogé par l'OLJ

L'Orient-Le Jour : Le retour sur les bancs de l’école salué par certains, décrié par d’autres

Société - Éducation
OLJ / Par Anne-Marie El-HAGE, le 17 avril 2021

« Je panique à l’idée d’envoyer mon fils à l’école. Il pourrait rapporter le virus, nous contaminer et contaminer ses grands-parents. » Au lendemain de la décision du ministre sortant de l’Éducation, Tarek Majzoub, de reprendre l’enseignement hybride (en présentiel et à distance) et de rouvrir les écoles sur trois étapes dès le 21 avril...

Lire la suite : https://www.lorientlejour.com/article/1258955/le-retour-sur-les-bancs-de-lecole-salue-par-certains-decrie-par-dautres.html

L'Orient-Le Jour : Aux jeunes du Liban

Nos Lecteurs ont la Parole > OLJ / Par Hyam MALLAT, le 21 septembre 2020

Une pensée pour les victimes du 4 août et leurs familles.

Le 4 août 2020, à 18h07, la vie continue de se frayer un chemin parmi les temps difficiles que traverse notre pays. La crise économique qui ne cesse de s’aggraver, le Covid-19 qui nous empêche de vivre normalement, la crise politique qui nous empêche d’avancer et de progresser.

Ce jour-là, chacun faisait ce qu’il avait à faire : quelques-uns travaillaient, d’autres étaient sur les routes, certains étaient tout simplement dans leur maison. Aussi, à ce moment-là, une équipe de pompiers était en train d’éteindre un feu qui avait débuté au port à 17h50. Ce qu’on avait tous en commun à ce moment-là, c’est qu’on ne savait pas ce qui se passerait dans la minute qui suivrait.

À 18h08, le chaos absolu.

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L'Orient-Le Jour : Les parents d’élèves en retard pour les écolages ; déjà des coupes dans les salaires des enseignants

Liban > Crise économique > Selon le secrétaire général des Écoles catholiques, le père Boutros Azar, il est impératif que les droits des éducateurs soient préservés.
Anne-Marie El-HAGE | OLJ - 27/11/2019

La fin du mois est imminente. Et déjà, certains enseignants de l’école privée apprennent qu’ils ne toucheront qu’un demi-salaire à la fin novembre. Si dans le Metn et le Kesrouan les élèves n’ont raté qu’une dizaine de jours de classe depuis le début de l’année scolaire, dans les autres régions, plus particulièrement dans le Nord et la Békaa, la fermeture des écoles a été plus longue. Pour rattraper le retard accumulé et sauver l’année scolaire, les enseignants sont aujourd’hui mobilisés, les samedis et certains jours de congé. Mais certaines administrations sont intraitables et décident de réduire les salaires sans même négocier avec leurs enseignants. « Ce mois, nous ne recevons que la moitié de notre salaire. Et ce n’est pas négociable. En revanche, sur le bordereau de paiement qui nous a été envoyé hier, il est inscrit que la totalité de notre paie a été versée », dénonce une enseignante du Collège Saint-Joseph de Antoura, qui tient à garder l’anonymat. « Les enseignants ont aussi l’obligation de rattraper les jours perdus, de travailler les samedis des mois de novembre et décembre, sans la moindre contrepartie », gronde-t-elle.

Des provisions d’essence et de nourriture plutôt que les écolages
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C’est dans ce cadre que certains établissements résistent malgré les circonstances et les difficultés, plaçant l’intérêt des élèves, des parents et des enseignants au-dessus de toute autre considération. C’est le cas du Collège Notre-Dame de Jamhour, qui annonce sa volonté de faire preuve de solidarité en cette période de crise aiguë. « Les salaires des enseignants et des employés seront versés à 100 %, à la seule condition que le système bancaire ne soit pas paralysé », assure à L’Orient-Le Jour le père Charbel Batour, recteur de l’établissement. Il est vrai que les craintes liées à l’application de la loi 46 accordant aux enseignants une nouvelle échelle de salaire a poussé le collège « à se protéger en cas de crise prolongée ». Mais le recteur ne peut que saluer « l’engagement infaillible » des parents d’élèves qui se mobilisent pour honorer leurs engagements envers le collège, quitte à payer leur dû par tempérament. « Nous sommes flexibles quant aux modes de paiement et respect des délais », souligne-t-il, promettant que « les problèmes financiers des parents ne poseront pas problème aux enfants ».

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L'Orient-Le Jour : Nagy el-Khoury chargé de mission pour le dialogue islamo-chrétien

Liban > Baabda
OLJ - 15/11/2018

Le président de la République, Michel Aoun, a nommé mardi le secrétaire général de l’amicale des anciens du collège Notre-Dame de Jamhour, Nagy el-Khoury, au poste de chargé de mission pour le dialogue islamo-chrétien.

L'Orient-Le Jour : Quand je serai grand je serai quelqu’un d’important

Liban
Habib TAWK | OLJ - 20/11/2018

Journée de l'enfant
La Journée internationale des droits de l’enfant est célébrée aujourd’hui, 20 novembre, dans différents pays du monde, et pour la première fois au Liban. Placée au plan national sous le thème « Donnons la parole aux enfants », elle a pour objectif de leur permettre de s’exprimer librement dans la presse écrite et les médias audiovisuels. Dans ce cadre, L’Orient-Le Jour a été à la rencontre et a ouvert ses colonnes à plusieurs élèves de certains établissements scolaires.

La célébration au Liban a été organisée et supervisée par Rania Zaghir, écrivaine et éditrice libanaise, qui a été récemment chargée par l’Unesco d’un projet intitulé « Vers la primauté de la loi : faisons bien les choses ».

Parce qu’en tant qu’enfant je n’ai aucune influence politique, parce que je me sens plus vulnérable que les adultes de mon pays, parce que je n’ai ni droit de vote ni influence quelconque sur la situation économique ou politique de ma patrie, je n’ai que mes pensées et ma réflexion pour essayer de décrire le monde dans lequel je vis aujourd’hui.

L'Orient-Le Jour : Le fantôme de la guerre

Liban
Alain Jabbour | OLJ - 20/11/2018

Journée de l'enfant
La Journée internationale des droits de l’enfant est célébrée aujourd’hui, 20 novembre, dans différents pays du monde, et pour la première fois au Liban. Placée au plan national sous le thème « Donnons la parole aux enfants », elle a pour objectif de leur permettre de s’exprimer librement dans la presse écrite et les médias audiovisuels. Dans ce cadre, L’Orient-Le Jour a été à la rencontre et a ouvert ses colonnes à plusieurs élèves de certains établissements scolaires.

La célébration au Liban a été organisée et supervisée par Rania Zaghir, écrivaine et éditrice libanaise, qui a été récemment chargée par l’Unesco d’un projet intitulé « Vers la primauté de la loi : faisons bien les choses ».

Lors de ta naissance, on te donne un nom, une religion, une nationalité et une race. Ensuite, tu passeras ta vie à défendre une identité fictive. Réveille-toi ! Tu es un être spirituel qui habite temporairement un corps physique adapté à cette planète que l’on appelle la Terre. Auteur inconnu.

– Maman ? Qui a raison ?

– Nous, évidemment.

– Pourquoi ?

– Parce qu’on a été justes pendant la guerre…

L'Orient-Le Jour : Second volet du récit qui retrace ma dernière année scolaire, à la faveur d’un vieux carton retrouvé (2/2)

Gilles Khoury | OLJ - 13/08/2018

C’était la dernière semaine de juin 2008. Alors que nos dos, carapaces enfin délestées du fardeau des cartables, s’arc-boutaient sur des fiches de révision surlignées au marqueur fluo, sœur S. avait fait irruption dans les classes de primaire, déjà inondées par la nonchalance de l’été. Aux tout-petits qui avaient immédiatement cessé leurs bavardages et discrètement vérifié la propreté de leurs doigts et tabliers, elle avait annoncé : « Vendredi, c’est la parade d’adieu des classes terminales. Nous allons nous mettre au bricolage pour leur souhaiter le succès dans la nouvelle vie qui commence pour eux maintenant. »

Bon vent à toi !
Aussitôt, les élèves s’étaient mis au travail. La langue en coin, ils avaient dessiné des voitures inachevées, des maisons dardées de soleil, des médecins, des avocats, des ordinateurs et des téléphones portables, comme autant de choses auxquelles peut ressembler « la vie d’adulte » aux yeux de ceux qui en sont encore si loin. Ils en avaient gratté des arcs-en-ciel approximatifs, des montagnes branlantes et des mers irisées, sur du Canson blanc. Au fond du carton GILLES 2008, j’en ai retrouvé un, dont la poussière avait rongé les bords et chagriné les couleurs. C’est A., mon petit cousin, qui me l’avait tendu alors que nous démarrions la parade dans la cour du Petit Collège. « Bon vent à toi ! Bonne chance dans ce qui t’attend à la sortie », avait-il griffonné de son écriture façon Basquiat, où s’étaient glissées une ou deux attendrissantes fautes d’orthographe. Il avait bien raison, du haut de ses cinq ou six ans, le petit A. Car s’il me restait bien une raison d’affronter les piles de feuilles à apprendre par cœur puis aller les régurgiter sur les pupitres du Lycée français où se tenaient les épreuves du bac, elle avait justement pour nom, à la fois palpitant et intrigant, « ce qui m’attend à la sortie ». Pourtant, je n’avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait être à l’époque. Le petit A. en savait visiblement plus que moi, si je devais me fier aux avions acidulés qu’il avait fait voler sur son Canson blanc, mais que je n’ai guère embarqués, aux dossiers pesants, au bureau solennel que je n’ai nullement investi, et à la famille nombreuse qu’il avait méticuleusement croquée mais que je n’édifierai sans doute jamais.

L'Orient-Le Jour : Dany Tinawi, 40 ans de don de sang au service des autres

L'Orient-Le Jour - Liban
Le portrait de la semaine > L’association « Donner sang compter » a rendu récemment hommage à Dany Tinawi qui vient de donner son sang pour la 135e fois, de manière bénévole, à l’occasion de son anniversaire.
Anne-Marie El-HAGE | OLJ - 23/07/2018

Il exhibe fièrement ses bras sur lesquels il a dessiné le nombre 40, en bleu et rouge, histoire de montrer à tous son engagement continu, depuis 40 ans, en tant que donneur de sang. À tel point qu’il le revendique comme une addiction, au service de cette cause humaine et humanitaire. Et qu’il ne peut s’empêcher de s’enflammer, dès lors qu’il s’agit de la défendre bec et ongles, ou d’encourager à ce don de soi les jeunes qui l’entourent. À presque 60 ans, le 17 juillet 2018, jour de son anniversaire, Daniel Tinawi, Dany pour les intimes, vient de donner du sang pour la 135e fois. « Un donneur anonyme », comme il se définit. Mais surtout un homme heureux de pouvoir offrir une vie aux autres. Un citoyen d’une grande modestie, qui insiste sur la gratuité de son geste, mais estime « ne pas avoir de mérite, car tant de gens le font à travers le monde ». Et qui affirme qu’« il est plus beau de donner du sang le jour de son anniversaire, que de recevoir tous les cadeaux du monde ».

Alors pour marquer cette journée spéciale et ces chiffres symboliques, Donner sang compter (DSC), l’association pour le compte de laquelle M. Tinawi donne régulièrement du sang dans nombre d’hôpitaux du pays, lui a rendu hommage. Un hommage discret, autour d’un dîner d’une dizaine de personnes, à l’image de l’homme à la tignasse blanche qui préfère la solitude, la lecture et le sport aux mondanités. Autour aussi d’un gâteau, portant la phrase « 40 ans de dons ». « Vous avez lancé cet esprit d’engagement citoyen et humain. Vous avez offert aujourd’hui votre sang pour la 135e fois. Vous n’avez cessé de donner de vous-même au service de l’autre. Vous le faites avec bonheur depuis 40 ans. Et ce bonheur est votre récompense », dit Yorgui Teyrouz, président de DSC, à son ancien éducateur pédagogique qu’il nomme son « ambassadeur », tout en lui remettant un cèdre en bois, pour le remercier de sa générosité.

Le Figaro Magazine : Peut-on débrancher nos enfants ?

Tablettes, smartphones, ordinateurs... Les écrans sont partout.   Entravent-ils durablement le développement affectif, intellectuel et social de nos enfants ou bien renforcent-ils leur capacité de déduction, leurs réflexes, leur ouverture sur le monde ? Nous avons enquêté, sans parti pris, auprès des psychologues, parents, éducateurs et enfants.

Par Guyonne de Montjou et Vincent Jolly (textes) et Éric Garault pour le figaro magazine (photos)

Serge Tisseron: «Le vrai problème, c'est la malbouffe des écrans»
Docteur en psychologie, psychiatre et psychanalyste, Serge Tisseron est spécialisé dans les rapports aux nouvelles technologies. Il préconise avant tout un accompagnement de l’enfant, utilisateur des écrans, plutôt qu’une simple interdiction.

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